
Après plusieurs saisons passées avec l’équipe juvénile de la Juventus de Turin en Italie, l’international béninois, Josué Chibozo a décidé de poursuivre sa carrière en France depuis le mercato d’hiver 2022. Il s’est engagé avec Amiens SC, avec qui il continue d’écrire son histoire dans le football. Récemment, il s’est confié dans un entretien dont nous vous proposons de découvrir le contenu.
Voici l’entretien de Josué Chibozo
Josué, quel bilan tirez-vous de votre début d’aventure avec l’Amiens SC pour le moment ?
J’étais assez bon en préparation mais au début du championnat, je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Mon niveau s’est rabaissé. Au début du dernier mois, je commençais à mieux me sentir, j’ai parlé plusieurs fois avec le coach qui me donne des conseils, me montre ce que je fais de bien et de mal. Ce sont des choses qui aident parce que la Ligue 2 est un vrai championnat où il y a de la technique, de la force, de la rapidité. Je dois apprendre à bien faire beaucoup de choses. Avant, je jouais sur mes qualités mais ça ne suffit pas à ce niveau. Il faut beaucoup de choses.
C’est donc le championnat en lui-même qui vous a posé soucis ?
Je pense, oui. En jouant en attaque en faisant 1m70, je joue contre des défenseurs qui font 1m90. Parfois la balle arrive vers moi et ils sont juste à sauter un peu ou à mettre la main et ils me déséquilibrent. Au début, ce n’était pas si facile pour moi.
Le coach estime que vous n’êtes pas totalement prêt pour être titulaire…
C’est une situation que je me suis créée moi-même parce que le coach m’a donné la chance de pouvoir être titulaire en début de saison mais je n’en ai pas profité. Il a logiquement changé de tactique et m’a donné du temps de jeu peu à peu. Petit à petit, ça va mieux.
Que vous demande votre entraîneur ?
De jouer sur mes principales qualités comme la vitesse, la technique et le dribble. Il m’aide à comprendre comment je dois bouger sur le terrain, les mouvements que je dois faire pour mieux exprimer mes qualités.
Quelles sont les différences entre l’Italie et la France ?
Je ne peux pas faire de comparaison parce qu’ici je joue dans une première équipe alors qu’en Italie, j’étais chez les jeunes. Je jouais très technique là-bas avec une balle presque toujours à terre. Je n’étais pas habitué à jouer avec les longs et hauts ballons mais je suis obligé maintenant et je dois apprendre à jouer dos au but. Je suis en train d’apprendre.
Il reste à trouver le sens du but…
Je suis d’accord. Pour un attaquant, c’est la chose la plus importante.
Quel regard portez-vous sur l’arrivée à l’Amiens SC de Papiss Cissé ?
C’est un expérimenté, un grand joueur pour nous. A l’entraînement, il aide beaucoup les jeunes en nous parlant beaucoup, nous donnant des conseils. Il sait nous dire quand on fait des bonnes ou des mauvaises choses. C’est un leader pour nous, un guide pour nous aider à nous améliorer. Il nous parle beaucoup mais c’est pour notre bien, ça fait du bien.
Quel est votre rapport avec la sélection, sachant que vous venez de refuser une sélection ?
Ca a toujours été mon objectif. Depuis que j’ai quinze ans et que je suis en Italie, les Italiens m’ont toujours appelé mais j’ai dit non parce que je veux défendre mes couleurs et ça toujours été mon rêve. Je ne pouvais pas honorer la dernière parce que j’ai eu des motifs personnels, j’en ai parlé avec le coach et il m’a compris.
Propos recueillis par Romain PECHON avec Adrien ROCHER
Dani Daniel pour Méga Sports
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