Stéphane Sessègnon, a récemment partagé les moments forts et douloureux de sa carrière internationale. L’ancien capitaine des Guépards du Bénin s’est livré lors d’une interview exclusive avec Bénin TV. Le légendaire joueur, aujourd’hui âgé de 41 ans, a évoqué avec émotion ses souvenirs les plus marquants sous le maillot national.
Quel est votre merveilleux souvenir avec la sélection nationale ?
Je dirais ma première sélection, mon premier match officiel avec l’équipe nationale.
Et votre plus mauvais souvenir, c’est lequel ?
Le plus mauvais, je dirais, l’élimination au Mali, contre le Mali. La Can où on avait pratiquement toutes les faveurs des pronostics, on dirait qu’on avait tout pour pouvoir se qualifier. Malheureusement, je pense que sur ce dernier match, on passe à côté complètement de cette qualification. J’avais vécu ce match dans un contexte particulier que je ne dirais pas, donc ça m’a vraiment touché.
Quand vous refaites le film, est-ce que vous trouvez une logique à cela, à cette élimination ?
Oui, je pense que quand je me suis fait ce film, je pense qu’on était, je ne dirais pas qu’on était confiants, mais je pense qu’il faut être confiant avant un match. Mais je pense qu’on n’avait pas bien mesuré l’importance de ce match. Je pense qu’on s’était déjà dit, on a fait tous les calculs. Je vais même vous dire, je pense qu’on partait au stade, on était à une demi-heure, 15 minutes du stade, je crois qu’on suivait le match du Burkina. Le match du Burkina, et le contexte était que si le Burkina faisait match nul, si je ne me trompe pas, même avant de jouer, on était déjà qualifiés. Et donc là, on était déjà plongés dans le match du Burkina. Il fallait que le Togo ne gagne pas plus de 5 buts d’État. Ça déjà, c’était le contexte du match du Burkina. Et là, malheureusement, je pense qu’on était à la 80e, si je ne me trompe pas, et le match, on était qualifié jusqu’à la 80e, malheureusement, je pense que le match a basculé de l’autre côté. On avait toujours encore nos cartes en main. Il fallait juste jouer ce match du Mali et ne pas encaisser plus de trois buts, si je me rappelle encore bien. Mais malheureusement, le contexte a fait… Je pense qu’après ce match, je me suis dit, comment on peut avoir tout ça. Et à la fin, c’est tout ce qu’on ne devait pas faire, malheureusement, qui s’est produit. Il ne fallait pas encaisser trois buts, il ne fallait pas que le Burkina gagne. Mais au final, on a tout perdu, malheureusement.
Comment est-ce que vous avez vécu émotionnellement ce moment ?
Attention, je l’ai mal vécu. Ah ouais, mal vécu. Je pense qu’il n’y avait pas que moi. Je pense que tous les joueurs et aussi même le staff. Même après, je pense que le lendemain, quand on revenait à côté de nous, je pense que même au réveil, personne ne s’est dit bonjour. On a mal vécu. Franchement, il n’y a pas que moi. Mais je pense que la plupart des joueurs qui étaient là aussi ont été touchés.
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