Jimmy Adjovi-Boco a exhorté les sportifs professionnels à anticiper leur reconversion, lors de son intervention ce jour au Centre Eya de Cotonou dans le cadre du panel « Pro, et après ? ». L’ancien footballeur a insisté sur l’importance de la proactivité dans la préparation de l’après-carrière.
En effet, l’ex-international béninois a notamment confié dans les propos transcrits par Roméo AKLOZO : « Lors de ma dernière année à Lens, en tant que footballeur, j’ai passé mon diplôme d’entraîneur en même temps que mon propre coach. Il faut être proactif, c’est-à-dire se demander ce que je veux faire après ma carrière et s’y engager dès maintenant. Si on ne le fait pas, personne ne le fera à notre place. »
Il ajoute : « Personnellement, j’ai suivi une formation d’entraîneur et obtenu un Master à l’École Supérieure de Commerce de Lille. Car lorsque j’ai décidé de créer Diambars, je me suis dit : Si je veux bâtir quelque chose de grand, je dois avoir les compétences nécessaires. J’ai donc étudié la finance, le marketing, la communication etc… On a travaillé dur pour que Diambars devienne cette structure de référence en Afrique. Être proactif, c’est la clé pour atteindre ses objectifs. Et quand on l’est, les gens sont prêts à vous aider. Quand on a lancé Diambars, on est allés solliciter des fonds auprès du Conseil Régional du Nord–Pas-de-Calais, en France. En l’an 2000, ils nous ont accordé 850 000 euros. S’ils nous ont fait confiance, c’est parce qu’ils ont vu qu’on avait travaillé, qu’on portait un projet structuré et cohérent. Aujourd’hui, ils ne regrettent pas de nous avoir soutenus. »
Celui qui est actuellement conseillé au ministère des sports a conclu : « Mon conseil, surtout pour les sportifs de haut niveau, c’est de savoir ce qu’on veut, d’anticiper, d’être proactif, et d’aller vers les bonnes personnes et structures. »
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