La Confédération africaine de football (CAF) a mis un terme aux fonctions de Doué Noumandiez, président de la commission des arbitres depuis 2022. Cette décision intervient à la suite de la plainte déposée par la Fédération royale marocaine de football (FRMF) après la finale de la CAN féminine 2025, qui s’est soldée par une défaite 2-3 du Maroc face au Nigeria au Stade olympique de Rabat.
Une finale entachée par une polémique autour de la VAR
L’affrontement du 26 juillet 2025 a suscité de vives réactions du côté marocain. La FRMF dénonce des décisions arbitrales controversées, notamment un penalty non sifflé après une main d’Oluwatosin Demehinni aux alentours de la 78e minute. Selon un responsable de la fédération marocaine, « le producteur du match a fait des déclarations très graves, affirmant que l’arbitre VAR avait refusé de montrer les séquences qui prouvent qu’il y avait un penalty évident ».
Conséquences et tensions persistantes autour de l’arbitrage
Ce nouvel épisode intervient dans un contexte de critiques récurrentes sur la qualité de l’arbitrage en Afrique. Déjà lors de la CAN masculine 2023, la CAF avait été confrontée à des contestations, notamment après l’élimination du Sénégal face à la Côte d’Ivoire en huitièmes de finale. La mise à l’écart de plusieurs arbitres à l’époque avait soulevé des interrogations similaires.
La FRMF exige des sanctions, la CAF réagit
En saisissant officiellement la CAF, le Maroc a réclamé des mesures fortes. L’éviction de Doué Noumandiez serait, selon plusieurs sources, une réponse directe à cette pression. L’affaire met une nouvelle fois en lumière les tensions persistantes entre certaines fédérations et les instances dirigeantes du football africain en matière de transparence arbitrale..
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