À quelques jours du tour préliminaire de la Ligue des champions africaine, prévu ce week-end à Lomé (Togo), le club béninois Dadjè FC laisse planer le doute sur sa participation. Alors que les conditions logistiques semblent relativement simples, le club n’a pas encore confirmé son déplacement. Les champions du Bénin sont attendus le 19 septembre 2025 à Lomé, au Togo, pour disputer le tour préliminaire de la Ligue des champions africaine. Pourtant, à deux jours de l’échéance, le doute plane encore sur sa présence. Un silence qui suscite de nombreuses interrogations dans le monde du football béninois.
De Cotonou à Lomé, ou même depuis le Couffo, le trajet est rapide et accessible. L’équipe pourrait tout à fait rallier Lomé la veille du match, voire le jour même, en partant tôt le matin depuis la région du Mono. D’un point de vue logistique, la participation de Dadjè FC ne devrait donc poser aucun obstacle majeur.
Les inquiétudes semblent plutôt liées au match retour, notamment au coût des billets d’avion et de l’hébergement. Pourtant, une alternative financière existe : la SONEB, acteur sportif engagé, pourrait avancer les fonds nécessaires. La Confédération africaine de football (CAF), qui a récemment doublé sa subvention aux clubs participants — de 50 000 à 100 000 dollars américains — rembourserait ensuite ces frais. Cette somme a précisément été pensée pour soutenir les clubs dans leur campagne continentale.
Intervention du ministère des Sports
Face à la pression croissante et à l’urgence de la situation, le ministère béninois des Sports aurait accepté de financer les billets d’avion pour 30 personnes. Un nombre qui inclue les joueurs et l’encadrement technique. Un geste significatif qui pourrait débloquer la situation, à condition que les responsables de Dadjè FC fassent preuve de réactivité et de transparence.
Un éventuel forfait aurait des conséquences lourdes pour le club. Sur le plan sportif, Dadjè FC risquerait des sanctions de la CAF. Sur le plan institutionnel, son image en serait durablement ternie, aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale. Ne pas honorer une qualification à la plus prestigieuse des compétitions africaines serait un véritable revers, pour le club comme pour le football béninois dans son ensemble.
Appel au dialogue et à la responsabilité
Le dossier semble bloqué entre hésitations internes, tensions de gouvernance et manque de communication. Pourtant, une issue est encore possible. Un minimum d’ouverture d’esprit, de dialogue et de passion pour le football pourrait permettre de franchir ce cap difficile. L’urgence est là, et les regards sont tournés vers les dirigeants du club, appelés à faire preuve de responsabilité.mps réel et dans toutes ses dimensions. Adoptez-le et consommez-le sans modération.
