Un accueil au-delà des frontières : Le Maroc, visage de l’hospitalité africaine à la CAN Féminine 2025
Football

Un accueil au-delà des frontières : Le Maroc, visage de l’hospitalité africaine à la CAN Féminine 2025

Quand la Coupe d’Afrique des Nations Féminine a débuté au Maroc le 5 juillet 2025, tous les regards étaient tournés vers les talents prometteurs du football africain. Mais une tension venue de l’extérieur a tenté de troubler l’esprit du tournoi. Malgré cela, une chose reste claire : le Maroc a su incarner l’unité et l’hospitalité africaines avec exemplarité.

Organiser un tel événement n’est pas le fruit du hasard. Pour la deuxième fois consécutive, le Maroc accueille la CAN féminine, grâce à des années d’investissements dans les infrastructures sportives, les centres de formation et le football féminin. Sous la direction de Fouzi Lekjaa, la Fédération Royale Marocaine de Football a préparé le tournoi avec sérieux et engagement. Dès leur arrivée, les délégations ont été reçues avec chaleur, professionnalisme et respect.

Parmi elles, l’équipe nationale féminine d’Algérie. Malgré les tensions diplomatiques entre les deux pays, le Maroc a assuré un accueil irréprochable, respectant le protocole à la lettre. Pourtant, la délégation algérienne a choisi le silence. Elle a refusé de participer à la photo officielle aux côtés de la sélection marocaine, puis a diffusé des visuels modifiés, effaçant le mot “Maroc” du logo officiel de la CAN Féminine 2025.

Ce geste, en apparence anodin, porte une charge symbolique forte. Le logo de la CAF n’est pas qu’une image : il représente l’unité, l’identité du tournoi, et la reconnaissance du pays hôte. Retirer le nom du Maroc, c’est nier sa contribution et sa légitimité.

Face à cela, le Maroc a choisi la retenue. Aucune réaction virulente, aucun communiqué accusateur. Une posture digne, saluée par de nombreux observateurs. Comme le souligne un ancien cadre de la CAF : “Ce n’est pas une affaire bilatérale, c’est une tentative de politiser le sport. Et le Maroc a choisi de s’en tenir à l’essentiel.”

Sur les réseaux sociaux, les réactions ne se sont pas fait attendre. De nombreux Africains, au-delà des appartenances nationales, ont dénoncé cette manipulation. “On n’est pas obligés d’aimer notre voisin, mais quand on est invités chez lui, on respecte la table”, a commenté un journaliste ivoirien.

La question désormais est de savoir si la CAF saura défendre ses propres règles. Le logo appartient à l’Afrique, pas à une fédération nationale. Ignorer cet acte, c’est affaiblir l’autorité de l’institution.

Mais au-delà de la polémique, l’essentiel reste l’attitude du Maroc. Il n’a pas répondu à la provocation. Il a choisi de se concentrer sur l’accueil, sur les joueuses, sur les rêves des jeunes filles africaines. Là où certains ont voulu diviser, le Maroc a préféré rassembler. Et dans le sport, c’est toujours cette voie-là qui finit par gagner.

Rédaction de Méga Sports Média.

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