Aliou Cissé a été officiellement présenté comme le nouveau coach de la Libye le jeudi 13 mars 2025 soir à Tripoli. Lors de cette première apparition médiatique, le technicien sénégalais a clarifié les raisons de son engagement avec la Libye, entre ambition sportive et considérations financières.
Aliou Cissé a tenu à rassurer sur ses motivations : « Je suis un homme de projets. Si c’était pour de l’argent, j’aurais quitté le Sénégal depuis longtemps. Je ne suis pas un aventurier. Je veux que la Libye fasse partie des équipes qui vont à la Coupe d’Afrique. On n’a plus envie de suivre la CAN à la télé, » a-t-il déclaré.
Un contrat XXL au cœur du débat
Malgré ses déclarations, l’aspect financier de son contrat a été largement commenté. En effet, Cissé devient le deuxième sélectionneur le mieux payé d’Afrique, avec un salaire estimé à 76 000 euros mensuels. Un montant conséquent, qui s’explique en partie par les ambitions renouvelées de la Libye, qui investit massivement dans le développement de son football.
Un challenge sportif de taille
Au-delà des chiffres, le défi sportif est bien réel. Absente de la CAN depuis 2012, la Libye est aujourd’hui deuxième de son groupe de qualification pour le Mondial 2026, derrière le Cameroun. Pour ses premiers pas en mars 2025, Cissé devra composer avec une équipe majoritairement issue du championnat local et tenter de convaincre des expatriés et binationaux de rejoindre l’aventure. Cependant, il a clairement précisé sa position : « Nous ne courrons derrière aucun joueur, » a-t-il insisté, réagissant au refus d’Al-Musrati (Monaco) de revenir en sélection.
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