Benoît Dato et le sport béninois, le mariage est plus que parfait. Depuis son arrivée au ministère des Sports, il a clairement insufflé un nouveau dynamisme dans ce domaine. Deux ans d’actions structurantes qui redéfinissent les fondations d’un secteur longtemps en quête de repères. Rigueur, vision et résultats concrets, les faits parlent pour Benoît Dato.
En effet, le 10 octobre 2023, Benoît Dato héritait d’un ministère des Sports à fort potentiel mais marqué par des défis multiples. Deux ans plus tard, le bilan est éloquent, le sport béninois s’est réorganisé, professionnalisé et rayonne davantage sur la scène africaine et mondiale.
Une méthode : écouter, planifier, agir
Dès ses premiers mois, Benoît Dato a mis en œuvre une gouvernance fondée sur la méthode et la performance. Réorganisation administrative, plan national de développement sportif (2023-2027), suivi rigoureux des projets…, le ministère s’est doté d’un cadre clair.
Les relations avec les fédérations sportives ont également évolué. On note plus de transparence, de rigueur et de redevabilité. Désormais, les subventions sont attribuées selon des critères de mérite et de performance. Les fédérations sérieuses voient leurs moyens renforcés, tandis que celles en retard de résultats sont appelées à se réformer.
4,6 milliards FCFA pour le mérite et la performance
Pour l’année 2025, le gouvernement béninois, sous l’impulsion du ministre Dato, a consacré plus de 4,6 milliards de francs CFA aux clubs et fédérations sportives. Loin d’une distribution égalitaire, les fonds sont désormais octroyés selon des critères mesurables de performance, une approche saluée par les partenaires techniques et financiers.
Les fédérations de basketball, handball et taekwondo figurent parmi les bénéficiaires d’une hausse de subvention, preuve de leurs progrès. En parallèle, les centres de formation reçoivent une aide spécifique pour la certification de leurs encadreurs, consolidant la base du sport béninois.
Des résultats visibles sur les terrains
La politique sportive de Benoît Dato se traduit aussi par des résultats concrets. Le Bénin s’est qualifié pour la CAN 2025 au Maroc, symbole d’une stabilité retrouvée dans le football national. Mais au-delà du ballon rond, d’autres disciplines montent en puissance. Médailles aux Jeux de la Francophonie, performances notables en taekwondo, judo et escrime, ou encore essor du sport scolaire…, pour ne citer que ces exemples.
Lors des premiers Jeux africains scolaires d’Algérie en 2025, les jeunes athlètes béninois ont récolté cinq médailles (1 or, 2 argent, 2 bronze). Une performance qui illustre l’efficacité de la stratégie mise en place pour développer le sport à la base.
Une diplomatie sportive active
Sous Benoît Dato, le Bénin a renoué avec la diplomatie sportive internationale. Le pays siège désormais dans plusieurs instances continentales et multiplie les partenariats bilatéraux — notamment avec la France, le Maroc, la Chine et la Turquie — pour la formation d’athlètes, d’entraîneurs et de dirigeants. Cette ouverture positionne le Bénin comme un acteur crédible et respecté du sport africain.
Le sport, moteur d’unité nationale
Convaincu que le sport est un outil de cohésion et d’éducation, le ministre Dato a initié plusieurs programmes sociaux et éducatifs. Il s’agit des classes sportives et culturelles, championnats scolaires et féminins, ligues départementales, etc. Ces initiatives favorisent la détection de jeunes talents et participent à l’inclusion des filles dans le sport.
En parallèle, les infrastructures sportives connaissent un regain d’attention. La modernisation du stade Charles de Gaulle, les projets de réhabilitation et construction de stades omnisports dans les communes… une dynamique silencieuse, mais constante.
Former et valoriser les acteurs du sport
En juillet 2024, le ministère a organisé, pour la première fois, un séminaire national pour la presse sportive, en collaboration avec des experts béninois et français. L’objectif était de professionnaliser les journalistes sportifs et améliorer la couverture médiatique des compétitions. Un acte salué par la corporation, qui y voit une reconnaissance du rôle essentiel des médias dans la promotion du sport.
Un leadership assumé et des perspectives claires
En deux ans, Benoît Dato s’est imposé comme un ministre d’action. Entouré de cadres compétents et déterminés, il a replacé le Bénin sur la carte du sport africain. Son cap est clair, structurer durablement le sport, professionnaliser les acteurs, valoriser l’excellence et faire du sport un pilier du développement national.
« Ce n’est que le début », affirme-t-il souvent. Et les résultats lui donnent raison. Le sport béninois avance, plus fort, plus organisé et plus ambitieux que jamais.
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