Le 10 octobre 2023, la nouvelle a été officialisée. Benoît Dato est désormais ministre des Sports du Bénin. Depuis, plus rien ne sera comme avant dans le sport béninois. En effet, depuis son arrivée à la tête du ministère des Sports, Benoît Dato a surpris et conquis le mouvement sportif béninois. Initialement perçu comme un intrus, cet auditeur financier de formation a su imposer sa vision avec des réformes majeures. Avec des actions concrètes, Benoît Dato a déjà fait bouger les choses dans la gestion et le développement du sport au Bénin.
Une révolution dans la formation des encadreurs sportifs
L’un des chantiers majeurs du ministre Dato est la formation diplômante des entraîneurs. Sous son impulsion, le gouvernement, en collaboration avec plusieurs fédérations sportives, a lancé un programme subventionné pour améliorer la qualification des encadreurs.
Le Bénin, qui ne disposait que d’entraîneurs avec une Licence CAF C datant de 2013, compte désormais des dizaines de techniciens ayant obtenu les Licences CAF D, C et B, et bientôt la CAF A. Cette initiative met fin à une pénurie d’entraîneurs qualifiés et renforce le niveau du football béninois.
Un nouveau format pour le championnat national
Benoît Dato ne s’est pas arrêté là. Il a mis fin au championnat zonal, souvent critiqué pour son manque de compétitivité, et a initié la création d’un championnat national structuré avec trois divisions (Ligue 1, 2 et 3) à partir de la saison 2025-2026. Cette réforme vise à professionnaliser le football béninois et à offrir une meilleure visibilité aux clubs et joueurs locaux.
Transparence et gestion rigoureuse des finances
En tant qu’auditeur financier, le ministre a instauré une évaluation stricte de la gestion des subventions accordées aux fédérations et associations sportives. Désormais, l’accès aux financements publics est conditionné par le respect de critères de transparence et de bonne gestion, garantissant ainsi une utilisation optimale des fonds.
Une amélioration du statut des entraîneurs nationaux
Autre avancée notable sous l’ère Dato : le recrutement et la rémunération des entraîneurs des équipes nationales. Auparavant, seul le sélectionneur de l’équipe A de football avait un contrat avec l’État. Aujourd’hui, les entraîneurs des sélections de jeunes ainsi que ceux d’autres disciplines sportives bénéficient également d’un statut salarial, un fait inédit au Bénin.
Vers une révolution du sport béninois ?
Avec ses nombreuses réformes structurelles, Benoît Dato s’impose comme un véritable architecte du renouveau sportif béninois. Son approche pragmatique et audacieuse fait de lui un acteur clé du développement du sport national. La question se pose désormais : sera-t-il celui qui fera entrer définitivement le sport béninois dans une nouvelle ère ? En tout cas, Patrice Talon a vu juste.
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