
Après quelques mois de report, la CAM Bénin 2025 se déroulera enfin du 15 novembre au 6 décembre 2025 au Centre Soweto. À quelques semaines du coup d’envoi, Jonathan Maurisson, créateur du tournoi, s’est confié sur les changements majeurs, les nouvelles orientations et la vision à long terme de la compétition.
Jonathan MAURISSON à propos de la CAM Bénin 2025
La CAM Bénin, effectivement, a été reportée pour la période du 15 novembre au 6 décembre 2025.
Alors, dites-nous, comment la compétition va-t-elle se passer?
On aura huit équipes pour cette première édition parce qu’il y a eu beaucoup de contraintes. On voulait forcément tenir la compétition au Hall des Arts. Finalement, on n’a pas pu. Et jusque-là, on a décidé d’aller avec les huit équipes qui sont totalement prêtes pour la compétition.
Qu’est-ce qui a changé en moins de deux mois et quelles sont les nouvelles orientations?
Quand nous sommes venus, on avait l’idée de créer une toute nouvelle discipline. Mais on hésitait. Et avec les contraintes qu’on a reçues sur le terrain, on a vu qu’on n’avait pas le choix que de créer une toute autre nouvelle discipline pour nous permettre de grandir davantage. Et voilà, beaucoup de choses ont changé. Les lois du jeu, comme vous pouvez le constater, le format, les dates, tout a changé.
Alors, il y aura combien de joueurs par équipe le temps de match ?
On aura quatre joueurs et un gardien sur le terrain. Mais l’effectif total d’une équipe, c’est 13 joueurs.
Et parlant de la CAM, à part la compétition nationale, vous étiez en train de dire tout à l’heure qu’il y a une compétition hors du Bénin, une compétition en Afrique. Parlez-nous du projet.
C’est le foot goal. C’est la version professionnelle du football de rue, le petit camp qu’on a l’habitude de jouer partout. Après avoir organisé trois éditions de la plus grande compétition sportive de l’histoire de la Côte d’Ivoire et payer les plus grosses cagnottes de l’histoire du sport en Côte d’Ivoire, on a vu que ce sport-là a beaucoup de potentiel et c’est vraiment une mine d’or pour la jeunesse. Notre objectif, c’est de mettre des bases professionnelles et structurer ce sport-là pour qu’il puisse se développer et que les jeunes puissent vivre de leurs arts et que les entreprises, les institutions, les gouvernements, tout le monde puisse suivre ce sport-là. Parce que c’est un sport qui est né ici en Afrique, qui s’adapte aux réalités africaines, qui est le plus pratiqué partout sur le continent. Donc je pense qu’il n’y a pas de raison pour qu’on ne développe pas ce sport-là. Parce que s’il est développé, ce sont nos jeunes frères, nos petits frères, même ceux qui sont actuellement au collège, au primaire, même ceux qui ne sont pas encore nés qui pourront bénéficier de ça plus tard.
Je suis un peu frustré à chaque fois que je vois des jeunes africains acheter en grande masse les maillots du Real, du Barça, des compétitions ou des équipes qui représentent des villes qui sont à 7000 voire 8000 kilomètres de nous. Pourtant, on a nos propres villes ici, on a nos propres quartiers, on a nos propres jeunes qui sont très talentueux et que nous négligeons au détriment des compétitions et des sports étrangers. Donc c’est un peu un éveil de conscience et un appel vraiment au développement, à tout le monde.
Pour finir, quelles sont les décisions qui ont été prises pour une bonne organisation, sécurité et tout ?
D’abord on collabore avec une agence sérieuse qui a de l’expérience ici au Bénin, qui est l’agence Île Sacrée, qui est une agence événementielle qui a plusieurs années d’expérience. Et toutes les mesures ont été prises, vu que nous aussi on a un peu d’expérience avec tout ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire. Donc je ne saurais citer toutes les mesures ici, mais je pense qu’avec la vidéo de la conférence, beaucoup de personnes seront beaucoup plus éclairées par rapport à ça.
Le nouveau lieu de la compétition, c’est le centre Soweto. Qu’est-ce qu’on peut retenir des discussions autour ?
On peut retenir que même à partir des prochaines éditions de la CAM, peut-être qu’on n’aura que les finales qui vont se jouer dans les arènes, mais on veut aller à la rencontre des populations dans leurs différents quartiers. On veut professionnaliser ce sport-là avec des championnats, aller-retour, où une équipe peut aller jouer contre une autre équipe dans son propre quartier, et vice-versa. Je pense qu’avec cette organisation-là, une Coupe d’Afrique qui va rassembler les différentes capitales, et même on prévoit aussi une Coupe du Monde en 2028. On a vraiment pris toutes les mesures possibles pour encadrer, professionnaliser et développer ce sport-là. Maintenant, on compte sur les joueurs, les journalistes, les entreprises, les institutions à vraiment participer à ce développement-là, parce que nous seuls, on ne le pourrait pas.
Méga Sports vous propose des contenus originaux. Fiabilité des informations, Informations en temps réel et dans toutes ses dimensions. Adoptez-le et consommez-le sans modération.
Méga Sports est sur Telegram. Pour recevoir nos contenus directement sur votre appareil, rejoignez-nous en cliquant ICI



 
																		 
																		 
																		 
																		