Le Cameroun éliminé : Fiasco lié à la gestion et aux tensions internes

Le Cameroun vient de subir une élimination douloureuse, et les raisons de cet échec sont autant sportives qu’administratives. Alors que l’on attendait des performances sur le terrain, les histoires hors du stade ont pris le dessus, éclipsant le football lui-même.

Deux figures majeures sont au cœur de ce fiasco . Il s’agit de Narcisse Moelle Kombi et Samuel Eto’o. À cela s’ajoute la performance décevante de Marc Byrs, qui, plutôt que de se concentrer sur le jeu, a multiplié les tensions et le manque de respect envers Eto’o sur le terrain. Résultat,peu de propositions concrètes et un impact sportif quasi nul.

Du côté de la Fédération camerounaise, la non-qualification est une double perte à savoir sportive et financière. L’argent que la Fédération aurait pu générer grâce à cette participation s’est évaporé. Quant au ministre concerné, il est temps de comprendre que son rôle n’est pas d’imposer un sélectionneur, mais de soutenir la dynamique sportive.

Le Cameroun, réputé en Afrique pour son mental et sa capacité à se transcender malgré les querelles internes, se retrouve aujourd’hui à tirer les leçons d’un échec évitable. La prochaine CAN approche à grands pas, et les erreurs d’organisation et de leadership ne doivent pas se répéter.

Sur le plan sportif, le bilan est maigre. La Fédération, qui s’apprête à organiser ses élections, devra prendre des décisions difficiles, dont la probable séparation avec Marc Byrs. Quel sera le coût pour l’État camerounais ? Personne ne le sait exactement, mais il faudra y réfléchir sérieusement.

Enfin, pour restaurer la sérénité dans le milieu, il est urgent que le président Samuel Eto’o et le ministre Narcisse Moelle Kombi trouvent un terrain d’entente et fassent la paix des braves. Sans cela, le football camerounais continuera de souffrir autant à l’intérieur qu’à l’extérieur du terrain.

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