Ce n’est plus un secret, la relation entre Samuel Eto’o, président de la FECAFOOT et Marc Brys, sélectionneur du Cameroun n’est pas au beau fixe. Plusieurs évènements impliquants les deux hommes ont confirmé cette théorie. Marc Brys avait notamment critiqué Eto’o dans le quotidien belge La Dernière Heure en août 2024. Longtemps silencieux face aux critiques acerbes de Marc Brys, Samuel Eto’o, a finalement brisé le silence. Lors d’un podcast pour RFI, l’ancienne légende des Lions Indomptables a répondu avec condescendance et assurance.
Depuis que Marc Brys avait critiqué Eto’o, beaucoup s’étonnaient de l’absence de réaction de la part de l’ancien attaquant. Dans son intervention sur RFI, Eto’o a mis les choses au claire. Il a déclaré : « Si je vais répondre à un employé, vous verrez que je perdrai le niveau qui est le mien. Je vais rester à mon niveau de président. […] Quand vous citez le nom de Samuel Eto’o, les gens se reconnaissent en Samuel Eto’o et se projettent même pour devenir un Samuel Eto’o. Ça veut dire que, quelque part, j’ai réussi quelque chose. »
« Les gens se donnent de la visibilité à travers moi »
Eto’o a poursuivi en affirmant : « […] Quand vous dites qu’on (Marc Brys, ndlr) m’a épinglé, je dirais que les gens se donnent de la visibilité à travers moi, parce que si vous ne parlez pas de Samuel Eto’o, on ne sait même pas d’où vous êtes sorti. (…) Avant l’arrivée de ces personnes, moi je ne les connaissais pas et je n’ai pas de problèmes avec elles. (…) Ce que nous devons mettre au-dessus de tout, ce sont les objectifs communs que nous avons. Je n’ai de problème avec personne, j’ai une mission et je dois la remplir, point final. »
« Je n’ai personnellement jamais dit qu’il n’est pas bon »
Samuel Eto’o s’est aussi prononcé au sujet de sa relation et des compétences de Marc Brys : « Le débat n’a jamais été de savoir s’il est bon ou pas. Moi je n’ai personnellement jamais dit qu’il n’est pas bon. On voulait seulement qu’on respecte les règles et les textes qui encadrent le recrutement d’un entraîneur. On va faire ce qu’il faut pour qu’il réussisse car la fédération bénéficie de ses victoires car ses victoires sont les nôtres. Les défaites aussi. Ce monsieur est arrivé là je ne le connaissais pas. Quand on dit que la fédération est contre lui, je rigole car nous avons des intérêts communs »
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