La finale de la Can 2021 est attendue par tous les amoureux du football. Même Désiré Sègbè Azankpo, meilleur ami de Sadio Mané, qui vient de poser ses valises pour un prêt de six mois au Dinamo Bucarest lors du mercato d’hiver 2022. Avant la finale, celui qui demeure sous contrat avec Dunkerque (L2) a pris son temps pour parler de son « frère », Sadio Mané, qu’il a connu à Génération Foot, club partenaire du FC Metz au Sénégal. Dans une interview accordé à Goal, l’international béninois a fait des bonnes révélations sur l’ancien joueur de Metz.
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Ci-dessous l’intégralité de l’interview
Les propos ont été recueillis par Gilles Campos pour Goal
Désiré, pourquoi avoir quitté Dunkerque cet hiver, alors que tu avais un temps de jeu conséquent ?
Azankpo : « J’ai remarqué qu’on n’allait pas me donner la place qui était la mienne en début de saison. J’ai eu une discussion avec le coach, et il ne m’a pas promis le temps de jeu que j’espérais. Le club a recruté à mon poste, j’allais moins jouer… Mais pour aller en sélection du Bénin, il faut que je joue. Je suis à Bucarest pour ça, pour jouer. Et c’est un club mythique, le Dinamo, un grand club qui est aujourd’hui en difficulté. Je viens aussi parce que j’ai envie de les aider. »
Tu peux nous parler de ta relation avec Sadio Mané ?
Azankpo : « Sadio, c’est mon meilleur ami, mon frère. En fait, ça dépasse les limites de l’amitié, parce qu’on revient de loin. On s’est connu à Génération Foot pendant la saison 2009-2010. Et à l’époque, les installations n’étaient pas ce qu’elles sont aujourd’hui. On vivait dans des conditions précaires. On avait des pelouses correctes, mais au niveau de la nourriture et du logement… c’était parfois difficile. On s’est entraidé avec Sadio, on se soutenait beaucoup. Et ça rapproche, forcément. »
Sadio avait-il un rôle de grand-frère pour toi ?
« Il était très protecteur, oui. Il est arrivé un peu avant moi à Génération Foot. Et ça parlait beaucoup wolof (langue parlée principalement au Sénégal et en Mauritanie, ndlr), mais je ne maîtrisais pas. Sadio me faisait la traduction, et quand certains se moquaient de moi – sans être méchants, car il n’y avait que des bons gars là-bas – il me défendait. Il a toujours été comme ça, et on était tout le temps ensemble. Collés ! »
Et sur le terrain, c’était comment ?
« Sur le terrain comme dans la vie, ça s’est fait naturellement. Et ça marchait tellement bien quand on jouait… Lui, il était à la passe, et moi à la finition. Aujourd’hui, ça me fait sourire quand je vois qu’on le juge sur les buts. Parce que ce n’est pas un buteur, à la base. C’est un passeur. Il faisait tout le boulot et il te régalait. Tu ne célébrais même pas, parce que tu savais qu’il avait tout fait. Tu avais juste à lui dire merci, maestro. Ça, c’était Sadio. On peut dire que ça a été un véritable coup de foudre avec lui, en amitié et sur le terrain aussi. »
Et Metz a très vite remarqué que le duo était prometteur, non ?
« Après chaque entraînement ou chaque match à Génération Foot, on était heureux parce qu’on était ensemble. Metz a eu vent de cette amitié, et ils nous ont mis dans la même chambre quand on a rejoint le centre de formation. Il est arrivé un peu avant moi, puis il s’est blessé et moi aussi derrière… donc on n’a pas beaucoup joué ensemble là-bas. Metz voulait pourtant nous associer, et ça reste l’un des plus grands regrets de ma carrière… »
Est-ce que tu savais déjà, à l’époque de Génération Foot, qu’il allait devenir l’un des plus grands joueurs du monde ?
« Non. Personne ne le savait. Ceux qui disent qu’ils savaient, c’est faux. D’ailleurs, c’est drôle aujourd’hui mais on me promettait un meilleur avenir qu’à lui, à l’époque. Quand j’étais jeune, je faisais partie des meilleurs à Génération Foot. Je me souviens qu’à mon premier entraînement, après seulement trente minutes, Olivier Perrin (actuel manager général de GF, ndlr), qui avait été envoyé par Metz, a dit à mes entraîneurs qu’il allait me ramener en France. Comme Sadio. Et aujourd’hui, pourtant, je ne joue pas la Ligue des Champions… »
Et est-ce que lui le savait ?
« Oui. Il a toujours eu de grandes ambitions. Il a toujours voulu aller le plus haut possible. Il vient d’un milieu pauvre, comme nous tous. Et on se dit qu’il faut réussir pour aider la famille, pour prendre la relève, parce qu’il y a du monde derrière qui a faim. Sadio a toujours rêvé très grand. Et je me souviens de quand il me parlait de la sélection sénégalaise… il la désirait tellement. J’étais tellement heureux quand ils l’ont sélectionné pour les Jeux Olympiques, en 2012. Pour lui, la sélection, c’est au-dessus de tout et depuis toujours. »
Dani Daniel pour Méga Sports
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