14 ans après Bonaventure Codjia, le sifflet béninois a retenti une nouvelle fois au cours de cette CAN 2023. C’était le dimanche 21 janvier 2024 lors de la rencontre Zambie vs Tanzanie. Le Béninois Louis HOUNGNANDANDE, l’homme qui a conduit ce derby entre les deux pays voisins parle son arbitre dans une récente interview.
Sur le carton rouge, l’international abrite a expliqué : « Oui il faut comprendre qu’aucun arbitre ne voudra expulser un joueur. Mais c’est vrai que quand on voit l’action, quand on voit l’ambiance du match où on se dit un capitaine, de surcroît un défenseur qui avait déjà un carton jaune mais qui commet un acte avec excès d’engagement, c’est vrai qu’on peut gérer. Mais tel que c’est arrivé, l’endroit où s’est arrivé, la communication au niveau des assistants et du quatrième abrite, on était obligé de sortir un second jaune et l’expulser malgré notre volonté. »
Aussi, Louis HOUNGNANDANDE a-t-il évoqué les contours du coup-franc litigieux lors de la rencontre Zambie vs Tanzanie. « On a joué avec la VAR. Et vous savez que c’est un outil qui vient compléter ce que nous faisons comme arbitre sur le terrain. Et lorsque vous, en tant qu’arbitre, vous prenez une décision sur le terrain qui se passe à la fraction de seconde, c’est une première perception, une première vue, un premier sentiment qui vous amène à prendre la décision et que celui là qui est amené à revivre la même action en face de l’écran juge que attention, on peut vous permettre de venir voir l’action une nouvelle fois et revoir votre décision. C’est vrai que toute suite j’ai sifflé un coup franc parce que selon moi il avait une faute à la lisière de la surface de réparation. D’accord, c’est vrai que cette action a échappé à beaucoup de personnes. Je profite pour vous expliquer. C’est un coup-franc que moi j’ai sifflé à la lisière de la surface de réparation, le collègue à la VAR a vu que non, le joueur a réussi a éviter le tacle. »
Il poursuit en ces termes: « Maintenant il a sauté. Lors de sa chute à l’intérieur de la surface de réparation, il a été bousculé légèrement et il est tombé. Ça ne revient pas à lui en tant que VAR d’apprécier ce contact à ma place. Il est obligé de m’appeler pour dire viens voir ce contact, est-ce-que ce contact est suffisant pour accorder un penalty ? Si oui, tu l’accorde, sinon, tu t’ abstiens. Et c’est ce que moi j’ai fait. J’ai vu le contact et j’ai dit non. Le joueur était déjà déséquilibrée même avant que le contact n’ait lieu. Donc c’est ce léger contact là, suite à son déséquilibre qu’il a fait tomber, c’est pas suffisant pour accorder un penalty. Donc selon le protocole, vous revenez et vous partez de cette dernière décision qui vous a amené à la VAR. Donc il fallait annuler tout ce qui avait été fait.« , a soutenu l’international arbitre béninois.
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