À la veille de la deuxième rencontre des Guépards du Bénin à la CAN 2025, le sélectionneur Gernot Rohr a tenu ce vendredi 26 décembre 2025 sa conférence de presse d’avant-match. Entre optimisme et prudence, le technicien a évoqué le retour des joueurs suspendus, la préparation tactique et la menace que représente le Botswana.
« Nous allons aborder ce match avec beaucoup de détermination. Nous n’avons pas de blessés pour le moment, donc je pourrai composer l’équipe en tenant compte du fait que tout le monde a purgé sa suspension », a expliqué Rohr, soulignant l’importance du retour de cadres comme le capitaine et le gardien titulaire.
Pour le sélectionneur, ce match est peut-être le plus important du groupe, un affrontement clé avant de défier le Sénégal lors de la dernière journée. « On compte sur ceux qui rentrent pour apporter un plus à l’équipe. C’est une chance de récupérer nos cadres, mais c’est aussi une obligation pour eux de faire au moins aussi bien que ceux qui ont été remplacés », a-t-il ajouté.
Le Botswana, un adversaire redoutable
Le technicien allemand a tenu à ne pas sous-estimer le Botswana, malgré sa défaite inaugurale (0-3) contre le Congo. « Que savons-nous du Botswana ? C’est une bonne équipe qui a battu deux fois le Cap-Vert. Ils ont des joueurs qui courent beaucoup, pressent beaucoup et deux joueurs évoluent même au Maroc dans de grands clubs ».
Rohr souligne leur force physique et leur capacité à créer des difficultés, insistant sur l’importance de ne pas perdre la tête face à un adversaire déterminé.
Rectifier les injustices du premier match
Gernot Rohr a évoqué la frustration ressentie après la première rencontre face à la RDC, notamment sur le plan de l’arbitrage et de la VAR. « Nous comptons sur nos joueurs pour montrer, non pas la colère, mais la motivation de rectifier et de corriger cette injustice », a-t-il précisé, affirmant que l’équipe ne serait pas passive face aux désavantages subis.
Axes de travail et organisation tactique
Le sélectionneur a également insisté sur l’efficacité offensive et l’adaptation aux conditions de jeu : « Nos attaquants ont manqué de précision devant le but. Nous avons corrigé ce problème en multipliant les séances de finition. Les ballons de la CAN sont nouveaux et légèrement légers, donc il faut aussi s’adapter ».
L’intégration des quatre joueurs de retour suspendus sera un facteur clé, selon Rohr, qui prévoit une organisation différente de celle utilisée contre le Congo.
Une équipe jeune mais compétitive
Enfin, Rohr a souligné la qualité et le niveau de la jeune génération alignée contre la RDC : « Avant, on avait peut-être une douzaine de joueurs de très bon niveau. Maintenant, quatre ou cinq de plus peuvent prétendre à une place de titulaire. Cela crée une émulation qui profite à l’équipe ».
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