Ce samedi 28 mai 2022, monsieur Claude PAQUI, secrétaire général de la Fédération Béninoise de Football a été l’invité de Bruno SOUALI et Herman AMEGAN sur l’émission Jour du Sport de la télévision nationale. De passage lors de cette émission, ce dernier a évoqué l’actualité sportive au Bénin. La situation de Moussa Latoundji à la tête de la sélection, la question du nouveau sélectionneur du Bénin, les Écureuils seniors, Juniors, cadets et bien d’autres. Découvrez ses expressions sur la situation de Moussa Latoundji et le poste de sélectionneur.
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Voici les déclarations concernant Moussa Latoundji et le poste de selectionneur des Ecureuils du Bénin
Comment Moussa Latoundji s’est retrouvé à la tête de la sélection après le départ de Michel Dussuyer ?
« Tout le monde était impatient, tout le monde était pressé pour qu’on recrute, mais on ne recrutait pas. Il y a aussi des facteurs humanitaires qui font pencher en faveur d’un entraîneur local. Même s’il est assistant, même s’il est adjoint. Donc pour les autorités, que ce soient ministérielles ou fédérales, il fallait quand même essayer d’expliquer pour dire qu’il n’y avait pas encore péril en la demeure. Donc c’est par rapport à ça que je me suis dit qu’on laisse le temps au temps. Que celui qui est actuellement adjoint nous fasse le stage et on verra bien. »
Le stage a été concluant avec à la clé de trophée d’Antalya. Est ce que cela pourrait freiner le processus de cet entraîneur de renom qu’on nous attend annoncé. Avez-vous pensé laisser Moussa Latoundji faire son séjour à la tête de la sélection ou le processus suit son cours normal ?
« On a d’abord mis pause à ce dossier pour laisser Moussa Latoundji. Le processus suit son coup normal. Le reste, revêt du pouvoir discrétionnaire du ministre des sports et du président de la fédération. Ce sont eux qui vont aviser au dernier moment. »
Moussa Latoundji n’a pourtant pas déposé son dossier dans votre liste des candidats confirmés.
« Il n’a pas besoin forcément de déposer son dossier avant d’être pris en compte. Ce n’était pas ouvert aux locaux. En réalité, on avait demandé aux expatriés. On n’avait même pas fait un appel à candidature, on avait pris des contacts, on avait ciblé un certain nombre d’entraîneurs, et on a pris contact avec eux. Et par l’intermédiaire d’autres personnes, on est rentré en contact avec des sélectionneurs. Donc pour un entraîneur béninois, c’est aux autorités de décider. »
Que pensez-vous des locaux par rapport au poste de sélectionneur ?
« Je vous ai déjà dit que le dépôt des dossiers n’était pas ouvert pour les nationaux, c’était pour les expatriés. Une chose est de déposer et une autre chose est de tamiser. La réalité, c’est que, c’est des dossiers présélectionnés à soumettre à l’autorité, c’est de ça qu’on avait parlé la dernière fois. »
Est-ce qu’on a aujourd’hui une short liste ? Et est ce que Moussa Latoundji est déjà exclu ?
« Moi, j’ai fini déjà depuis mon dernier passage de transmettre la liste short. J’avais déjà dit qu’ils étaient au nombre de 6, sans béninois. Il n’est pas exclu. C’est du pouvoir discrétionnaire des autorités de l’ajouter, lui seul ou un nombre voulu de sélectionneur local. »
S’il abordait avec succès les deux premières journées de ces éliminatoires, est-ce que ça peut rabattre complètement les cartes dans le processus de ce recrutement d’un entraîneur dit de renom?
« Je peux vous dire oui parce que c’est à l’œuvre qu’on connaît l’artisan. Si la nature, la chance accompagne Moussa Latoundji pour les deux prochains matchs, on fait de bons résultats, moi je pense, ça c’est personnel, que le ministre, le président de la fédération vont dire, accordons lui encore quelques chances pour voir parce qu’on aurait gagné sur plusieurs plans. »
Tout comme si l’inverse se produisait, on ne le souhaite pas du tout, cela pourrait accélérer la venue d’un entraîneur expatrié?
« Pas forcément, parce que la vie, c’est une dualité, il y a le mal, il y a le bien. Il y a le succès, il y a l’échec. Donc Latoundji a fait cette période à Antalya, et on a trouvé que c’est bien. Demain, ça peut-être moins bien. L’essentiel est de donner un peu de temps pour voir sur la durée s’il est valable. »
Concernant le staff technique aujourd’hui, quelle est finalement l’organigramme parce que Latoundji, autrefois adjoint de Dussuyer, est intérimaire aujourd’hui, qui est aujourd’hui son adjoint à lui ?
« J’avais dit que Moussa est à la place du sélectionneur mais je n’ai jamais utilisé le mot intérimaire. Et je n’accuse pas non plus ceux qui utilisent cette expression. Moi dans ma tête, c’est l’entraîneur adjoint des écureuils qui conduit l’équipe jusqu’à présent. Ça veut dire que maintenant, pour moi, le travail se fait sous sa conduite, mais de façon collégiale parce que tout à l’heure l’entraîneur Deguenon a dit, « avec mes adjoints ». Il n’a pas cité que l’adjoint. Il a cité aussi l’entraîneur de gardien. Et nous avons aussi un Béninois qui est entraîneur de gardien au niveau de l’équipe nationale A. Donc Moussa travaille en étroite collaboration avec lui. Donc, pour moi, il y a un collège d’encadrement là qui est manager par Moussa Latoundji. »
Dani Daniel pour Méga Sports
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