L’Afrique du Sud semble bien partie pour échapper à une sanction concernant l’affaire Tebogo Mokoena. Le Lesotho, qui avait déposé une plainte après la rencontre pour une présumée irrégularité dans l’alignement du joueur, pourrait voir sa requête rejetée par la FIFA en raison du non-respect des délais réglementaires.
Selon les règlements disciplinaires de la FIFA, une plainte doit être déposée auprès du commissaire du match dans les deux heures suivant la rencontre, suivie d’un rapport officiel adressé à la FIFA dans les 24 heures. Or, le Lesotho a soumis sa plainte quatre jours après la rencontre, bien au-delà du délai imparti.
Si l’on se réfère aux précédents cas similaires, la FIFA rejette généralement ces plaintes pour non-respect des délais, même si elles sont recevables sur le fond. Le secrétaire général de la Fédération du Lesotho a reconnu cette erreur procédurale et attend une réponse officielle de la FIFA, mais les chances d’une issue favorable pour son pays sont minimes.
La FIFA, seule instance compétente
Il est important de souligner que les éliminatoires du Mondial sont sous la juridiction exclusive de la FIFA. Contrairement aux qualifications pour la CAN, qui relèvent de la CAF, la Confédération Africaine de Football n’a aucune autorité sur cette affaire.
Conséquences pour l’Afrique du Sud et le Lesotho
Si la plainte est rejetée, l’Afrique du Sud conservera son résultat et pourra poursuivre sa campagne de qualification sans sanction.
Si la FIFA décidait d’aller plus loin, une enquête pourrait être ouverte, mais cela semble peu probable au vu du non-respect des délais.
L’Afrique du Sud peut donc souffler, mais cette affaire rappelle aux fédérations l’importance de maîtriser les règlements et de réagir dans les temps en cas de litige.
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