A l’escrime, le Bénin confirme de plus en plus sa montée en puissance sous l’impulsion de Jacques OKOUMASSOUN. En effet, depuis qu’il a pris les rênes de la Fédération Béninoise d’Escrime (FBE), Jacques Tamègnon OKOUMASSOUN fait les choses en grand. Et l’instance récolte déjà les fruits d’une politique axée sur la formation à la base. Le Championnat d’Afrique Seniors d’Escrime, tenu à Lagos du 25 au 29 juillet 2025, a servi de vitrine aux jeunes talents béninois, notamment des Juniors surclassés en Seniors, qui ont su s’illustrer face aux meilleures nations du continent.
Face à des adversaires comme l’Algérie, le Nigeria, l’Égypte, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, la Tunisie ou encore l’Afrique du Sud, les escrimeurs béninois ont démontré courage et résilience. Leur progression a également été confirmée par une médaille de bronze historique remportée lors des 1ers Jeux Africains Scolaires à Alger, devant le pays hôte, dans une salle comble et sous haute pression.
Ce résultat s’inscrit dans une stratégie engagée depuis plus de dix ans par la FBE, marquée par l’introduction de l’escrime dans les écoles et la création de projets d’inclusion comme « Vivre ensemble par le sport ». Ce programme vise à rendre la discipline accessible à un large public tout en détectant des talents pour bâtir une élite durable.
Dans cette dynamique, la FBE a récemment organisé une formation de haut niveau à Ouidah, avec la participation de figures internationales de l’escrime, telles que Dary HOMER (médaillé olympique à Rio 2016), Khalil THOMPSON (membre de l’équipe américaine à Tokyo 2020), ainsi que Alexia ANTHONY et Catelyn SO. Ces experts ont partagé leurs connaissances avec les escrimeurs béninois dans l’objectif de renforcer les compétences locales, notamment dans les disciplines du sabre et de l’épée.
Selon le président OKOUMASSOUN, permettre aux jeunes de pratiquer plusieurs armes ouvre des perspectives de progression plus larges, adaptées à leurs capacités techniques : « Cela leur permettra d’être plus forts, plus justes », a-t-il affirmé.
Malgré une présence remarquée du Bénin aux Jeux Olympiques de Rio 2016 avec Yèmi APITHY comme porte-drapeau, la FBE maintient que le développement durable de la discipline repose sur la formation continue et l’investissement à la base.
Le président de la FBE appelle ainsi à un soutien accru du CNOS-Bénin et du Ministère des Sports, afin de maintenir l’élan enclenché et positionner l’escrime béninoise parmi les grandes nations de ce sport sur le continent africain.
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