Fédération Béninoise de Handball : Hommage émouvant de Sidikou Karimou au « Baobab » Serge Akakpo
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Fédération Béninoise de Handball : Hommage émouvant de Sidikou Karimou au « Baobab » Serge Akakpo

Le monde du handball béninois est en deuil. Le vice-président de la Fédération Béninoise de Handball (FBHB), Serge Akakpo, s’est éteint le mercredi 12 mars 2025 des suites d’une courte maladie. Une perte immense pour le sport béninois et africain. Face à cette disparition, le président de la FBHB, Sidikou Karimou, a exprimé un hommage vibrant et bouleversant, saluant la mémoire de celui qu’il surnomme affectueusement le « Baobab » du handball béninois.

Le message du président Sidikou Karimou

« Hier encore, nous avons échangé au téléphone, réglant ensemble les derniers détails de notre rendez-vous de ce matin. Un rendez-vous important pour le compte de la Fédération, que nous devions honorer ensemble. Mais ce rendez-vous n’aura plus jamais lieu… Car au lieu de répondre à notre appel, Serge a choisi un tout autre rendez-vous. Il nous laisse dans la stupeur et la douleur, mais aussi avec le souvenir impérissable de son dévouement et de son engagement sans faille.

Serge Akakpo n’était pas seulement un homme de stature imposante, il était un géant dans l’âme, un colosse du handball béninois, un baobab dont les racines plongeaient profondément dans l’histoire de notre sport. Comme l’arbre dont il portait fièrement les couleurs à travers son club de cœur, le Baobab de Lokossa, il était un pilier, une force tranquille, une présence rassurante pour tous ceux qui avaient le privilège de croiser son chemin. Vice-président de la Fédération Béninoise de Handball et membre engagé de la Commission des Arbitres de la Confédération Africaine de Handball, Serge incarnait l’excellence et le professionnalisme. Rigoureux, méthodique et d’une intelligence remarquable, il maîtrisait ses dossiers avec une précision inégalée. Son calme olympien, son assurance à toute épreuve, son engagement indéfectible et sa capacité à fédérer faisaient de lui un repère dans la tempête, un phare éclairant les ambitions du handball béninois et africain. Aujourd’hui, le baobab s’est couché, laissant un vide immense, une douleur indicible. C’est une perte inestimable pour moi, Président de la Fédération, pour sa famille, ses amis et pour la grande famille du sport béninois et africain. Le monde sportif béninois pleure cet illustre fils de Gadomè, son village natal. Mais plus encore, ce sont son épouse, sa mère et ses deux jeunes garçons qui portent désormais le poids de son absence.

Mais si l’arbre tombe, ses racines demeurent : son héritage, son engagement et son amour pour le handball continueront d’inspirer des générations entières.

En choisissant de partir à ce moment de jeûne et de prière, Serge a opté pour un départ en pleine période de purification et de piété. Ce départ, est un signe de sérénité, une transition apaisée vers un autre monde.

Adieu Serge, notre baobab, notre roc, notre frère. Que la terre te soit légère. » »

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