Ce mercredi 21 juin 2023, Gernot Rohr s’est rendu sur les installations du centre de formation de l’Union Sportive de Sèmè-Kraké. Une visite du sélectionneur des Guépards qui met en évidence l’importance cruciale de la formation des jeunes joueurs pour l’avenir du football béninois. À travers cette sortie, Gernot Rohr a encouragé la création de plusieurs centres de formation à travers le pays, tout en soulignant la nécessité d’un soutien accru de la part de l’État et de la fédération. Il est convaincu que ces mesures permettront d’élever le niveau du football béninois et de révéler des talents prometteurs dans les années à venir. Découvrez ses propos devant les journalistes présents.
Gernot Rohr, l’USSK s’honore de vous avoir accueilli, vos impressions
« J’ai l’impression qu’ici, on fait la formation des jeunes, c’est ce qu’il faut pour le football béninois. L’avenir passe justement par s’occuper de ces jeunes joueurs, leur donner la possibilité de progresser, s’entraîner tous les jours, d’aller aussi à l’école. Je vois que c’est l’un des rares centres de formation au pays. L’objectif, c’est d’en avoir plusieurs pour pouvoir permettre aux jeunes de se former. Ils ont un bon entraîneur qui fait du travail professionnel. J’ai vu ses séances, j’ai vu ses matchs, il y a un certain niveau déjà. Ils font à mon avis une bonne sélection pour permettre aux meilleurs d’aller plus haut ».
« L’équipe une joue en troisième division, c’est intéressant pour avoir de la compétition. Mon souhait serait qu’il y ait d’autres centres comme ceci. On va les soutenir, il mérite le soutien de l’état et de la fédération pour que ça puisse fonctionner correctement. Il y a quelqu’un à la tête qui fait que c’est privé, mais ce n’est pas toujours possible d’aller plus loin. Ça mérite du soutien, il faut d’autres centres, il en faudrait quatre dans le pays, dans chaque région pour pouvoir faire le travail.
Vous voulez donc vous appesantir sur la jeunesse et des centres de formation pour avoir une équipe compétitive à l’avenir au Bénin ?
« Oui, c’est certainement ça. On a eu la chance de voir quelques jeunes à l’œuvre avec les Guépards. Ce n’est par hasard, c’est parce qu’il y a eu un travail de formation. Certains sont passés par ici et je sais qu’il y a d’autres académies qui fonctionnent. Il faut que ça soit amélioré, qu’on donne les moyens à ces académies de bien fonctionner. »
Quel avenir pour le football béninois
« Pour pouvoir récolter les meilleurs joueurs de haut niveau, il faut bien planter quelques années en avant. Dans d’autres pays, c’était fait, vous voyez le Sénégal, ils ont commencé il y a 30 ans, il y a le Ghana, le Nigeria…, il faut commencer très tôt. Il faudra aussi qu’une équipe de jeunes évolue en ligne 1. Il faut que chaque club qui bénéficie de l’aide de l’état fasse aussi quelques choses pour les jeunes. On aura sûrement dans quelques années de très bons joueurs qui vont surgir ».
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