À l’approche de la CAN 2025 au Maroc, l’inquiétude gagne le camp béninois. Deux attaquants des Guépards, Felipe Santos Silva et Andreas Hountondji, ont été touchés. Une nouvelle qui pourrait semer le doute au moment où l’équipe nationale entame sa dernière ligne droite avant la compétition.
Felipe Santos rechute : une alerte pour le staff
C’est l’une des mauvaises nouvelles du week-end. De retour dans le onze titulaire de son club ce dimanche 30 novembre 2205, après plusieurs jours d’absence, Felipe Santos Silva n’aura passé que 27 minutes sur la pelouse face à Gabala. L’attaquant béninois a été contraint de sortir, victime d’une nouvelle blessure, synonyme de rechute.
Une situation préoccupante, d’autant qu’elle survient à seulement deux semaines du début de la CAN.
Pour l’heure, aucune communication officielle n’a été faite sur la nature exacte de la blessure ni sur la durée de son indisponibilité. Mais le timing inquiète : l’espoir de le voir à 100 % pour la phase finale s’amenuise.
Le doute plane, et tout le Bénin retient son souffle.
Andreas Hountondji blessé aux ischios : deux semaines d’arrêt
Autre mauvaise nouvelle : Andreas Hountondji a également quitté ses coéquipiers sur blessure ce samedi 29 novembre lors d’un match de championnat contre le Bayern Munich. Touché aux ischios, l’attaquant international béninois sera écarté des terrains pour environ deux semaines.
Selon les premières estimations, Hountondji devrait effectuer son retour autour du 13 décembre, soit à une semaine du coup d’envoi de la CAN. Un délai serré, mais qui laisse entrevoir une possible présence dans le groupe d’août Cotonou au Maroc.
La prudence reste néanmoins de mise : il devra éviter toute rechute pour espérer être compétitif.
Un casse-tête pour le sélectionneur
À quelques jours de la transmission de la liste finale à la CAF, ces deux blessures fragilisent la préparation du sélectionneur. Entre incertitudes médicales, gestion des risques et impératif de performance, le staff devra trancher rapidement pour ne pas déséquilibrer l’effectif.
Quoi qu’il en soit, ces deux coups durs rappellent l’importance de la profondeur de banc et de la préparation physique dans la dernière ligne droite. Les Guépards devront composer avec ces imprévus pour aborder au mieux la CAN 2025, où le Bénin espère jouer les trouble-fêtes.
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