Récemment interrogé par Bip Radio, le sélectionneur des Guépards du Bénin, Gernot Rohr, n’a pas caché sa déception de ne plus pouvoir disputer les matchs à domicile au Stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou (GMK). Il estime que l’absence du public béninois dans les tribunes a un impact significatif sur les performances de l’équipe nationale. Découvrez ses mots.
Regrettez-vous le fait de ne pas jouer vos matchs dernièrement au stade de l’amitié, Général Mathieu Kérékou ?
Oui, ça je le regrette. Oui, bien sûr, parce que rien ne vaut la chaleur d’un 12e homme. J’ai vécu deux matchs depuis 19 mois à Cotonou. C’était deux matchs fantastiques. Un premier match contre le Rwanda. Le match devait se jouer un mercredi. Les joueurs sont arrivés le lundi ou le mardi pour un seul entraînement avec un nouvel effectif complet. On a dû faire ce match et on a égalisé dans les dernières minutes. On aurait dû le gagner parce qu’il y avait des pénaltys qui n’ont pas été cyclés. Une super ambiance au stade. Et le deuxième match contre le Sénégal, inoubliable au mois de juin, avec ce but magnifique d’un débutant nommé Moumini. On était les seuls à tenir les champions d’Afrique de l’époque en échec. Aussi grâce à notre public. Je suis persuadé que les dix dernières minutes du match Bénin-Nigéria qui s’est joué à Abidjan, s’il s’était joué à Cotonou avec 30 000 personnes, dans notre dos, on n’aurait pas encaissé l’égalisation d’Osimhen. Derrière les deux buts à Abidjan, il y avait les supporters du Nigeria qui n’arrêtaient pas de scander son nom. Et j’espère que, et je suis sûr même, que le Bénin fera tout pour avoir son stade. Il faut pouvoir rêver.
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