Arrivé récemment au FC Victoria Rosport au Luxembourg, Jodel Dossou garde les yeux rivés sur ses ambitions avec la sélection nationale du Bénin. Dans une interview accordée à Mental TV, l’ailier béninois a évoqué les prochains défis des Guépards, notamment les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 et la CAN 2025.
Au-delà de ton parcours en club, tu es un international confirmé, quels sont les objectifs que tu te fixes avec les Guépards du Bénin ?
On a de grosses échéances qui vont vite arriver, avec les éliminatoires de la Coupe du Monde où nous sommes premier ex-aequo avec le Rwanda et l’Afrique du Sud. Le Mondial reste un très gros objectif pour tout le groupe puisque le Bénin ne s’est jamais qualifié pour la Coupe du Monde. On a également vu le tirage au sort de la CAN (ndlr : le Bénin sera dans le groupe D avec le Sénégal, la RDC et le Botswana) où l’on va affronter des équipes qu’on connait bien et où le niveau sera relevé. Désormais en Afrique, il n’y a plus de petites équipes. De notre côté, on va garder nos valeurs et nos principes, car on sait très bien qu’on n’a pas de Lamine Yamal ou autre, mais nous avons notre solidarité qui nous rend très difficile à bouger. On va conserver toutes ces bonnes choses pour ces deux échéances qui arrivent.
Penses-tu que la génération qui arrive actuellement au pays pourra faire aussi bien que la génération Sessegnon en 2019 avec ce quart de finale de la CAN en éliminant le Maroc en 1/8 ?
Je pense que s’ils travaillent bien, ils peuvent le faire ! Moi ça fait 14 ans que je suis en équipe nationale, donc je connais très bien la maison (rires) et je sais qu’il y a du potentiel avec beaucoup de bons jeunes. Mais attention, tout passe par le travail. On a évidemment eu un génie dans notre équipe avec Sessegnon par le passé et on peine à retrouver un joueur de sa qualité, ce qui est normal, mais on fait avec. On est là pour accompagner ces jeunes avec notre expérience. On aura un bon coup à faire à la CAN et j’espère qu’on saura saisir notre chance.
Pour conclure sur une note plus légère, d’où te viens ce surnom du « TGV Béninois » ?
Ce surnom vient d’un journaliste béninois, car quand j’étais plus jeune, j’allais vraiment super vite. Tout le peuple béninois m’appelle le « TGV béninois » depuis, et je porte ce surnom avec fierté. L’âge est entrain de me rattraper (rires) mais j’essaie de conserver le niveau très haut malgré tout concernant cette caractéristique qui fait ma force.
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