La fille mal aimée du football mondiale, la Coupe d’Afrique des Nations de football est loin de voir le bout du tunnel. Les récents évènements viennent corroborer les faits qui ne datent pas d’hier. Au demeurant, l’Afrique, ses hommes et femmes, son sport et ses compétitions sportives, me semble-t-il, pâtissent d’un mépris dont on a du mal à cerner les origines. Dans ce premier quart du 21ème siècle, le mal être est d’autant plus profond que l’on s’étonne devant des prises de positons polémiques des grands décideurs du football. Des décisions qui tendent à discréditer le continent africain et sa CAN. Elle fait pourtant son bonhomme de chemin depuis 1957, bien avant le Championnat d’Europe de football qui n’a connu sa première édition qu’en 1960.
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Supporter inconditionnel de cette compétition qui rassemble de façon biennale autour d’un intérêt commun et d’une passion partagée, les filles et fils d’un continent qui oublient le temps d’une CAN, les nombreux maux qui les accablent.
Je crie haro sur le baudet !
Haro ! Pour tous les arrangements du calendrier international où seule la CAN doit subir des changements de date, comme on a eu le temps de le constater sous la présidence d’Ahmad à la tête de la CAF.
Haro ! Pour tous ces dirigeants des clubs européens qui ronchonnent à libérer les professionnels africains évoluant sous la bannière des grandes franchises du vieux continent pour venir défendre leurs couleurs nationales. Des joueurs qui se sacrifient l’âme chevillée au corps pour donner le meilleur d’eux-mêmes ne méritent point le traitement qu’on leur inflige.
Haro ! Pour cet esclavage des temps modernes qui voit le jour dans le milieu du football européen. Tant que le joueur n’a pas choisi la naturalisation, il est libre de venir jouer pour son pays dès que besoin sera. Haro ! Pour cette velléité d’annuler la CAN Cameroun 2021 pour des motifs que les clubs européens et la FIFA surtout contournent. Le « boxing day » dans le milieu du football anglais comme dans l’univers du ballon ovale français a bien lieu malgré la Covid qui sévit. Cependant, on veut annuler la CAN avec la complicité surtout des dirigeants africains pour, soit disant contenir le risque de contamination.
Haro ! Pour l’organisation future de la Coupe du Monde biennale annoncée pour des arguments essentiellement financiers alors même que la CAN a du mal à exister.
Haro ! Pour le manque de respect qu’on a pour le football africain. Et pourtant les footballeurs africains font le bonheur de ce sport.
Moi le supporter sans peur et et passionné du football africain, je crie à l’indignation envers tous ceux qui pourfendent la CAN.
Ubrick François QUENUM pour Méga Sports
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