Ancien défenseur et capitaine des Écureuils du Bénin, Amadou Moudachirou, reste un observateur actif de l’équipe béninoise. Il a donc constaté avec déception tous les évènements qui se sont produits avec l’équipe béninoise récemment, notamment les deux premières journées infructueuses en Éliminatoires CAN 2023. Invité sur le Magazine Sportif de la radio FM Nonsina ce lundi 13 juin 2022 par Bienvenu KOMBIENOU, l’ancien Ecureuil, a déclaré qu’il doit avoir une réforme au sein de l’effectif. Il a notamment insisté sur le fait que les jeunes talents doit avoir plus de chances avec la sélection.
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Voici l’intervention d’Amadou Moudachirou
Dans les propos rapportés par 24H Football, Moudachirou a déclaré: « Ce n’est pas une honte, c’est déjà une leçon qu’on doit tirer. Après la CAN en Égypte , il y a des anciens joueurs qui sont dans le groupe. Pour moi l’entraîneur doit en tenir compte, commencer par les remplacer immédiatement parce qu’on a beaucoup de joueurs dans le championnat au Bénin, dans la sous-région, au niveau de l’Afrique (…).
Ces joueurs qui ont fait la dernière CAN, on les a toujours gardés, toujours compté sur eux et quand j’entendais le Sélectionneur de l’équipe nationale (Michel Dussuyer) dire qu’il n’y a pas de joueurs au niveau du championnat, je me suis posé beaucoup de questions : pourquoi nous faisons le championnat alors? Je pense qu’il y a des joueurs dans le championnat que nous pouvons utiliser. C’est pour cette raison qu’on anime le championnat .
Dans le monde entier, je pense que même en Angleterre on ne joue pas un championnat comme ça : après 48 heures faire 800/600 km et venir jouer. C’est vrai, là-bas on prend des vols. C’est un Championnat qui est dur. Je ne crois pas, en Afrique ou dans le monde, qu’un pays joue un championnat si musclé.
On n’attend plus rien d’eux (les anciens), c’est déjà fini.
Nous avons des joueurs compétents qu’il faut insérer au niveau de notre sélection nationale surtout en défense où on aurait pu lancer Nabil Yarou. Il y en a beaucoup au lieu de garder le statique de la CAN. On n’attend plus rien d’eux (les anciens), c’est déjà fini.
Quand nous prenons leurs âges réels rapprochés à leurs âges de profession, ça se voit qu’ils sont en train d’empêcher la progression de certains jeunes qui méritent d’être promus. C’est pourquoi vous verrez la différence avec les jeunes qui sont allés au Niger (UFOA U20): on sent que que ce sont des jeunes à qui si nous parlons rapidement, posons des tactiques, ils vont suivre rapidement, ils ont envie de le faire .
Le Sélectionneur, peu importe qui est là, doit penser aux locaux, des locaux qui vont se battre réellement pour montrer aux béninois qu’ils sont en Sélection . Psychologiquement, mentalement c’est différent comparé à un professionnel qui a fait des années et qui n’a rien à perdre. »
Dani Daniel pour Méga Sports
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