L’incident ayant opposé la Libye et le Nigeria lors de la 4ᵉ journée des éliminatoires de la CAN 2025 continue d’alimenter les débats. La CAF n’a pas encore rendu son verdict officiel, mais des voix s’élèvent déjà pour dénoncer la gestion de l’affaire, notamment du côté libyen. Le traitement réservé à l’équipe nigériane à l’aéroport d’Al Abraq, où elle a été retenue plus de 12 heures sans vivres ni endroit pour dormir, a suscité l’indignation. La confrontation prévue à Benghazi avait été annulée.
En effet, le libyen Abdul Hakim Al-Shalmani, membre du comité exécutif de l’organisation, a récemment déploré l’absence de preuves solides fournies par les Libyens pour défendre leur cause. Il a révélé que lors de l’audience de la CAF sur ce dossier les choses n’ont pas été comme il le faut. Selon ses déclarations à Libya Akhbar, il a souligné l’importante disparité de soutien entre les deux camps. La délégation nigériane, richement représentée par plus de 20 personnes, avec le ministre des Sports, des membres du Parlement et d’autres figures influentes, contrastait fortement avec le soutien inexistant du côté libyen.
Le mécontentement libyen
Al-Shalmani s’est retrouvé seul à défendre les intérêts de son pays. Il a déclaré : « Alors que je représentais seul la Libye, cette question était censée être une occasion d’unir les rangs et de soutenir la patrie. Il n’est pas raisonnable pour moi de m’adresser individuellement aux autorités responsables sans avoir une position officielle qui me permettrait de le faire. C’est une question qui porte atteinte à la dignité et à la réputation sportive de la Libye et qui nécessite l’intervention de tous. ». Toutes les parties sont suspendues à la décision de l’instance africaine.
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