
Ce lundi 30 mai 2022, l’international béninois, Mickaël Poté a été de passage sur canal+ sport 1. C’était à l’occasion de l’émission Talent d’Afrique. Le buteur béninois a notamment parlé de la préparation des Écureuils du Bénin pour la première journée des éliminatoires de la CAN, face au champion en titre, le Sénégal. Il s’est aussi exprimé sur le sélectionneur Moussa Latoundji, son coéquipier Josué Chibozoet d’autres sujets. Découvrez les propos de Mickaël Poté.
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L’intervention complète de Mickaël Poté
Bonsoir Michaël POTÉ, merci d’avoir accepté notre invitation. Quand est ce que le rassemblement du Bénin a débuté ?
Bonsoir à vous. Déjà, merci beaucoup pour l’invitation. Et bien, ça a commencé depuis dimanche pour une partie du groupe. Comme on vient de différents championnats, vous savez, chacun commence comme il peut selon son état de forme. Donc, moi en ce qui me concerne, j’avais terminé un peu tôt le championnat. Et concernant le groupe, les joueurs viennent petit à petit donc tout doucement ça fait plaisir de retrouver la sélection.
Un premier match qui s’annonce assez passionnant et compliqué. Ce sera face au Sénégal, on l’a dit, c’est pas forcément le plus simple. Comment est ce que vous vous allez aborder cette rencontre ?
Voilà, je l’avais dit auparavant, la motivation, elle est là. On joue au foot pour ce genre de match. On joue le champion d’Afrique, c’est toujours un plaisir donc franchement comme on le dit, on n’est pas dans la peau du favori. Mais voilà, on va montrer qu’on est une petite nation qui dérange les grandes nations. Et comment mieux débuter cette campagne. Par un gros comme le Sénégal, le champion d’Afrique en plus sur leur terrain, donc bien-sûr ça va être difficile. Personnellement, on joue avec son pays pour ses genres de matchs. Ça fait plaisir, on sera prêt.
Il y a un nouveau coach au Bénin, c’est Moussa Latoundji qui assure l’intérim depuis le départ de Michel Dussuyer. Il va diriger les deux matchs si j’ai bien compris, avant qu’un nouveau sélectionneur soit nommé. Comment est ce que vous vivez cette situation transitoire?
Oui, certes sur le papier, c’est transitoire. Mais pour nous, on a l’habitude de l’avoir eu auparavant et on est dans la continuité de ce qu’on a vu avec coach Dussuyer. Donc on n’est pas trop perturbé par rapport à ça. Maintenant on essaie de l’aider comme on peut, malgré la proximité qu’il a, vous savez il faut toujours avoir cette limite, ce côté professionnel, et c’est ce qu’il arrive à très bien à imposer. C’est la seule chose que j’avais remarqué, donc voilà c’est dans la continuité de ce que le coach Dussuyer avait fait et ça se passe très bien pour le moment. Donc voilà, on va essayer de lui rendre la pareil pour que ces deux matchs pour l’instant, et pourquoi pas plus, se passent le mieux possible.
Vous avez dit que vous avez un coup d’arrêt avec cette équipe du Bénin dans la non qualification pour la dernière coupe d’Afrique des nations. C’était avec Michel Dussuyer. Vous avez fait une très très belle chose lors de la Can 2019 en Egypte, en atteignant notamment les quarts de finale. Quel serait le profil idéal du futur sélectionneur sur la durée pour le Bénin pour que cette équipe arrive à rééditer ses mêmes performances
Bon, au fait moi j’ai toujours dit que c’est pas que le sélectionneur qu’en équipe nationale. Je pense que vous le savez peut être plus que moi. C’est tout un ensemble de paquet, il y a les joueurs, il y a l’atmosphère, c’est pas comme en club. On représente un pays, on peut pas dire tel entraîneur pourrait faire l’affaire. Il n’y pas une certitude par rapport à ça, parce qu’un entraîneur peut très bien réussir en club mais venir ici après, ça peut ne pas marcher ou inversement. Donc je pourrai pas vous donner de profil particulier, c’est juste que voilà, quand il y a recrutement de coach, on regarde par rapport à la situation, etc… Bon, moi pour l’instant, c’est le coach Moussa qui est là. En tant que joueur, on va pas trop s’éparpiller. On est très bien comme ça et puis on verra. En tout cas, les coachs avec qui moi j’ai eu à travailler, ça c’est bien passé plus ou moins. C’est évident, des fois c’est pas évident, parcequ’il y a peu de temps vous savez sûrement avec moi, il y a peu de temps qu’on travaille, mais de dire que tel coach est bon je ne saurais le dire. Mais, en tout cas, pour le moment, le coach Moussa est là. Il connaît la maison, c’est un local et ça se passe bien surtout que c’est dans la continuité de ce que le coach Dussuyer avait très bien fait.
Côté effectif, par rapport à la non-qualification à la dernière coupe d’Afrique des nations, est ce que l’effectif s’est retrouvé un petit peu ? Quels sont les joueurs qui, selon vous incarnent le mieux l’avenir des Ecureuils du Bénin? On note quand même la présence d’un certain Ange Josué Chibozo qui a brillé en youth League avec l’équipe de la Juventus de Turin. Pourriez vous nous parler de ce jeune de 18ans ?
Oui, après je ne serai pas le mieux placé pour parler, parceque le dernier regroupement, il était là, mais moi je n’y étais pas. Mais bon, j’ai entendu parler, après on lui souhaite le meilleur. Il a été sélectionné ici on va l’accueillir encore une fois, il n’est pas encore arrivé. Mais, il va pas tarder, on va essayer de l’accueillir de la meilleure des façons. Ce que je disais avant tout, c’est aussi le niveau des joueurs. Briller en club ne veut pas dire briller en sélection. C’est pas évident, c’est un jeune joueur, c’est très bien déjà qu’il ait fait ce choix de venir jouer pour nous. C’est à dire, à cet âge là, en équipe A, c’est pas facile, on va essayer de l’aider. Voilà, c’est une bonne chose effectivement, il y a du talent, on est une petite nation, mais on a du talent et ça commence pas des jeunes petits comme ça. Je suis sûr qu’on a encore beaucoup.
Il y a plein de pépites dans ce groupe, la dernière question, dans votre groupe de qualification Michaël il y a le Mozambique, le Sénégal, et le Rwanda. Est ce que la qualification est à votre portée ?
On va dire, oui. Mais il y a les années qui passent, les générations, les équipes se bonifient, tout le monde peut battre tout le monde sur le terrain. Donc, ce n’est pas évident de le dire comme ça maintenant voilà. Nous, on y croit. Les dernières échéances à la campagne de qualification de coupe d’Afrique ont montré que tout le monde peut tenter sa chance. Nous, ce qui nous a fait un petit défaut, on s’est un peu enflammé. Je ne le dirai comme ça. Mais on était pas habitué à avoir ce genre de statut de favori, de bonne nation, pendant un certain temps c’est pas évident à gérer, c’est peut-être ça qui nous a fait défaut. On avait posé la question pour savoir qu’est ce qui vous manquait pour devenir une grande nation, et bien c’est ça ce petit détail, cette constance, ce statut de favori peut être sur papier en exemple. Avec tout le respect que j’ai pour ces nations, parcequ’on va jouer contre le Rwanda, il est favori, mais nous on reste concentré, voilà. On sait que tout peut basculer et on y travaille. La seule chose que je peux vous dire, on va tout faire pour. On y croit. Avec tout ce qui s’est passé au cours des dernières campagnes, on va garder l’expérience.
Dani Daniel pour Méga Sports
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