Le comité national de la fédération béninoise de judo, dans le souci de l’harmonisation des nouvelles réformes dans le judo, a élaboré un guide national de progression.
Ce guide qui désormais est le fil conducteur de la pratique de cet art a fait objet d’apprentissage aux différents responsables et entraîneurs de clubs sur l’étendue du territoire national.
Les disciples de jigoro kano des départements de l’atlantique, du littoral, du zou et des collines ont participé samedi dernier à la séance de vulgarisation du guide national de progression de judo édité par la direction technique de cette discipline.
Pendant toute une journée, les participants ont été entretenus sur les dispositions d’un dojo pour le salut. De même, ils ont été actualisés sur le Ukemi sans oublier les déplacements et également les postures et les kumi-kata en partie n° 1 de la formation. En deux parties, les progressions ont été revues conformément aux techniques du kodokan.
À ce niveau, les stagiaires ont été entretenus sur les différentes catégories de ceintures en partant de la jaune à l’orange et de la verte à la bleue sans oublier le marron. De la même manière, la journée du dimanche 12 février a été de dur labeur aux entraîneurs et responsables judokas des départements de l’Oueme et du plateau.
À chaque niveau, les judokas se sont massivement mobilisés pour s’actualiser sur le guide national de progression. Ils ont même souhaité au plus pressé le Tom deux du guide.
Autres contenus de la formation
Il faut noter que le Judo est un moyen d’éducation à partir de technique d’attaque et de défense selon les formateurs (Abraham Sagbohan Directeur technique national et Éric Olafa Secrétaire Général de la Fbj). Pour eux, la pratique du Judo favorise la maîtrise de soi, le respect des autres.
Le Judo est donc une méthode d’inculquer à l’homme une attitude de respect pour le principe de l’efficacité maxima, du bien-être, et de la prospérité mutuels afin de conduire à observer les principes de la vie. Pour les formateurs, à la base le judo est plus qu’un sport, les principes fondamentaux de la discipline, ses objectifs, sa méthode, font la différence avec les autres disciplines sportives, parfois, on a tendance à s’estomper dans le quotidien des pratiques.
Et pour cause, la culture riche et complexe du judo, son histoire aussi ancienne que dynamique, son patrimoine technique exception, son destin de sport de masse et de discipline de haut-niveau, concourent à rendre sa compréhension confuse, par ses pratiquants, et parfois même par ses professeurs. Raison pour laquelle il faut préserver selon Erick Olafa l’équilibre dynamique du judo, en valoriser les aspects humanistes et culturels en harmonie avec la dimension sportive, en préserver également l’héritage technique et faire comprendre l’importance d’une pratique juste des fondamentaux de la pratique, comme les bases techniques et le randori.
Pour le directeur technique national Abraham Sagbohan ce Projet de judo veut faire face au risque de la perte du sens et de l’unité du judo, au risque d’ignorance et de dérive. À minimiser aussi le risque de sclérose technique et théorique, en répondant à cette nécessité très actuelle, il a rappelé les objectifs et la méthode du judo, qui est de mettre en place des actions – un projet pour que le judo puisse continuer à s’épanouir pour les générations suivantes dans toutes ses dimensions. Il a tout de même rappelé que l’objectif du judo et les piliers sur lesquels il fonde son efficacité est là, méthode universelle d’éducation
Source extérieure, Méga Sports
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