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Le temps passe mais la faim persiste chez les plusieurs footballeurs béninois. Le calvaire continue pour ces derniers. Rien ne change dans leur quotidien. Une vie de misère et de mendicité. Ils en parlent sur la plate-forme de leur syndicat. Des salaires impayés, des retenues non justifiées sur les primes de matchs, pas de contrat de travail et pourtant, le championnat béninois se veut professionnel.

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Pire, des présidents de clubs refusent de donner aux joueurs un exemplaire de leur contrat de travail, des présidents de clubs signent les contrats à la place des joueurs, d’autres présidents encore refusent de libérer les joueurs, des situations concrètes qui constituent des entorses graves au code du travail et aux recommandations de la FIFA : Telles sont les revendications à la table de l’UNFPB. Des cas concrets donc qui font froid dans le dos. Tout cet ensemble pousse l’UNFPB, l’union nationale des footballeurs professionnels du Bénin, a tiré la sonnette d’alarme. Elle reçoit le soutien de la Cosi Bénin pour mener la lutte.

En effet, le syndicat des footballeurs béninois fustige cet état de chose et menace. C’est justement à ce titre que l’organisation syndicale a rencontré le lundi 17 janvier 2022 à la bourse du travail le secrétaire général de la Centrale des Organisations syndicales Indépendantes (Cosi Bénin), Noël Chadaré. Ceci, afin de lui faire part des mauvais traitements dont sont victimes les joueurs du championnat au Bénin. Conduite par son vice président Martial Adomou, la délégation de l’UNFPB composée de Grégoire Azongnidé, Akapkovi Hyacinthe, Iskil Hambari et Janvier Koumagou a échangé pendant de longues heures avec le SG de la Cosi Bénin. Au regard de l’avènement du football professionnel, la construction des stades, la transformation des clubs en société sportive, l’UNFPB a regretté ces mauvaises pratiques.

« Ces mauvaises pratiques continuent de plomber le football et que les footballeurs béninois évoluent toujours dans de très mauvaises conditions », a laissé entendre Grégoire Azongnidé. Au vice-président Martial Adomou de renchérir en ces termes : « Nous avons connu ces périodes sombres du football béninois, et il est hors de question que nos jeunes frères subissent la même chose ». Mieux, « le mal est profond. Joint au téléphone, des présidents de clubs reconnaissent des salaires impayés. Cependant, ceux-ci disent attendre la subvention de l’état pour payer les joueurs », rapporte la cellule de communication du syndicat.

Après avoir écouté la délégation, le SG de la COSI Bénin, Noël Chadaré, très en colère et affecté par la situation des ambassadeurs béninois, a apporté tout son soutien au syndicat. » Votre cause est la nôtre, nous ne pouvons accepter de telles situations et il faut rapidement que les choses changent. Nous allons mettre rapidement en place des actions, des injonctions et des interpellations afin que des solutions soient rapidement trouvées « , a laissé entendre Noël Chadaré.

Dénonçant donc avec fermeté ces manquements graves aux directives de la FIFA, le syndicat béninois (l’UNFPB) apporte par la suite son soutien aux joueurs. Il rassure et encourage surtout ces victimes de ne avoir crainte. C’est alors que le syndicat a réaffirmé sa ferme volonté de défendre les intérêts des footballeurs béninois et d’accompagner la professionnalisation du football béninois.

Daniel GBESSEMEHLAN pour Méga Sports

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