Quelques jours après la clôture du Tour cycliste international du Bénin 2025, l’heure est au bilan. Apollinaire Golou, directeur de la communication de la Fédération béninoise de Cyclisme (FBC) et responsable média de cette 20ᵉ édition, a dressé un état des lieux de la stratégie communicationnelle déployée autour de l’événement, dans un entretien accordé au quotidien La Nation. Découvrez ses mots.
Comment se déroule le travail communicationnel autour du Tour cycliste du Bénin ?
Apollinaire Golou : Avant tout, il faut préciser que nous travaillons en équipe. Une équipe composée de quatre personnes, à laquelle s’ajoute notre collègue Albert Ogoudédji, que nous appelons affectueusement Radio Tour, ce qui porte notre effectif à cinq membres. Notre mission consiste à assurer la visibilité de la Fédération béninoise de Cyclisme (Fbc), et par extension, celle du Tour cycliste international du Bénin. Cette équipe existe depuis près de huit ans, depuis que le président Romuald Hazoumè a pris les rênes de la Fédération. Concrètement, nous alimentons en contenu tous les canaux digitaux de la Fédération, notamment le site internet www.fbc.bg, le compte Instagram, le compte Twitter, et bientôt la chaîne YouTube en cours de mise en place, sans oublier notre présence sur TikTok. Je tiens à remercier sincèrement nos médias partenaires qui nous accompagnent. Ils font un travail remarquable et contribuent grandement à la visibilité de la Fédération.
Le Tour traverse non seulement les grandes villes, mais aussi les villages. Quelles dispositions prenez-vous pour permettre aux populations ne comprenant pas le français de suivre cette fête du vélo ?
C’est une dimension essentielle de notre dispositif. Dans l’équipe, certains collègues assurent la communication en langues nationales, notamment en fongbé. Cela permet une plus grande accessibilité de l’événement à toutes les couches de la population. Nous réalisons des directs en fongbé sur notre page Facebook à chaque étape du Tour notamment au départ, à l’arrivée, dans le village du Tour, ainsi que lors des Grands Prix. Cette démarche vise à favoriser une participation populaire large et à faire du Tour un véritable événement national, ancré dans les réalités sociolinguistiques du pays.
Vous travaillez avec la Fédération depuis bientôt dix ans. Peut-on parler d’un changement significatif dans l’organisation du Tour, notamment sur le plan de la communication ?
Absolument, le changement est réel et visible. Il n’est plus nécessaire de le démontrer. Depuis que le président Romuald Hazoumè est à la tête de la Fédération, d’importants progrès ont été accomplis sur le plan communicationnel. Aujourd’hui, le Tour du Bénin bénéficie d’une crédibilité nouvelle. Pour cette 20ᵉ édition, nous avons accueilli des cyclistes ayant participé au Tour de France, ce qui n’était pas évident, il y a quelques années. Ces coureurs viennent désormais chercher des bonifications et des points pour améliorer leur classement mondial. Il faut rappeler qu’à une époque, c’était Monsieur Francis Ducreux (paix à son âme) qui aidait à organiser le Tour. Aujourd’hui, le Bénin en assure lui-même l’organisation, et tout se déroule de façon satisfaisante. Nous avons d’ailleurs reçu des témoignages très positifs de la part des instances internationales, notamment l’Union cycliste internationale (Uci) et la Confédération africaine de Cyclisme (Cac).
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