Trouvaille des dirigeants de tennis de table francophone : Francis Dossou était en France
La ville d’Espalion en France a servi de cadre du 3 au 6 novembre dernier à un séminaire international des dirigeants de fédérations francophones de tennis de table. Le bénin a pris part activement à rencontre internationale du côté de l’hexagone par le président de la fédération béninoise de table, Francis Dossou accompagné de trois athlètes.
Plusieurs responsables fédérales de l’espace francophone ont pris part à ses assises au cours desquelles, il a été question de la francophonie et notamment des prochaines joutes électorales. Pour rappel, la Francophonie pongiste internationale est une association loi 1901 qui regroupe les fédérations de tennis de table des pays qui composent la francophonie. En principe, environ 80 pays devraient être affilié dans cette francophonie pongiste internationale mais pour le moment, seul le quart des pays francophones y adhère. Le développement de la francophonie, comment résister à l’invasion de l’anglais dans les événements majeurs du tennis de table ce sont les principaux sujet qui ont meublés les échanges.
Étant donné qu’au niveau de la fédération internationale de tennis de table on parle l’anglais en permanence explique le professeur Francis Dossou qui s’indigne sur le fait que, même quand il existe une compétition francophone, l’arbitrage se fait en anglais et ne peut être arbitre international global de haut niveau que quelqu’un qui a des compétences en anglais. C’est une grosse anomalie que lors des jeux de la francophonie on soit obligé de parler anglais, c’est offusqué le chirurgien. Il a précisé que toutes ces thématiques en plus des voies et moyens à mettre en œuvre pour pouvoir y résister ont été minutieusement étudiées. Le volet sponsoring était aussi au menu. A ce niveau, le débat a été fait avec des personnages qui ont suivi la formation dans un incubateur et qui investissent dans ces activités de recherche de fond de développement de projet.
Outre le président de l’instance fédérale , la délégation béninoise était représentée par trois athlètes dont un qui était déjà en France. Les trois athlètes ont pu s’entraîner fortement et à l’issu de stage ont dû faire un petit tournoi entre eux. Ils n’étaient pas les meilleurs mais ils n’étaient pas les moins bons. C’était pas une compétition sportive doté de coupe, chacun a joué avec tous les autres , ils ont calculé les points.
Signature d’une convention entre la ville d’Espalion et la FBTT
A la cérémonie d’ouverture du séminaire la fédération béninoise de tennis de table a eu à signer une convention avec la mairie d’Espalion. C’est une convention qui permet de facilité l’accès du territoire français et des installations de tennis de table d’Espalion à tout athlète béninois que la fédération proposerait à ce stage. On peut organiser des stages de toutes durées allant d’un à trois mois et peut-être plus long surtout s’il s’agit d’étudiants qui doivent dans le même temps continuer à préparer leur année académique par le biais d’un instrument génial inventé par la mairie d’Espalion, le campus connecté, a affirmé Francis Dossou.
Plus explicite, c’est un local sur 4 -5 étages disposant d’un certains nombre de salles avec de très bonne connexion internet accessible à l’étudiant qui est inscrit à toute heure. Pourvu qu’il avertisse et joigne aux entraînements intenses de tennis de table, l’activité intellectuelle académique. Il a accès à une grande bibliothèque digitale mais aussi à une bibliothèque physique.
Ainsi se présente , les avantages qu’offre ce partenariat aux pongistes béninois. A fait savoir le premier responsable de l’instance fédérale. Autre chose , bon à savoir ,la ville d’Espalion est également ouverte à la formation en Handball. Le tennis de table chez les handicapés, s’il est validé et le handball puisque Espalion a été désigné comme une collectivité engagée sur la thématique du sport et un certain nombre d’entités mis à part pour préparer les jeux olympiques de Paris 2024.
Espalion est donc le centre de préparation aux jeux olympiques et paralympiques 2024 pour les disciplines de tennis de table et du handball. La ville entend déployer le dispositif centre de préparation aux jeux olympiques notamment dans la discipline de tennis de table. Ce centre labellisé nommé : Au porte d’Elmont d’Obrak. C’est un centre validé par l’Etat français qui permet de développer le tennis de table, de permettre aux athlètes d’améliorer leur performance de gagner leur stabilité en compétitivité. Ils ont les instructeurs à leur service qui sont des champions. C’est un gain fabuleux que le Bénin a pu obtenir à travers la signature de cette convention a ajouté Francis Dossou. Le dispositif existait, mais il fallait formaliser les choses. C’est tout bénef et un honneur pour le président de faire le déplacement et d’aller signer officiellement cette convention.
Les échéances en vue !
Avec l’objectif des jeux olympiques 2024, C’est maintenant qu’il faut commencer à mettre la pression pour que les athlètes se préparent. Ce n’est pas en 2024 qu’il faut commencer, on est déjà en retard et il faut qu’on rattrape le train qui est déjà parti. Ainsi s’est exprimé, Francis Dossou qui a émis le vœu de voir plusieurs athlètes béninois se qualifier pour les prochains JO.
En jetant un regard dans le rétroviseur, il évoque la récente compétition où on a eu des vétérans qui sont allés à Lomé et qui ont décroché le trophée destiné aux vétérans de la cinquantaine.
Le 05 novembre, la fédération béninoise de tennis de table s’est retournée auprès de son organisateur principal. Le 19 novembre prochain, il y aura un tournoi au profit des moins de 15 ans à l’Unafrica de Cotonou.
Cette année ça fait 50ans pour la reprise de l’amitié entre le Bénin et la chine et le tennis de table fait parti des disciplines retenues pour célébrer l’évènement.
Après le 3 décembre, on prendra quelques jours de repos avant de reprendre dès le 17 décembre, le chemin de la compétition et cette fois ci avec les moins de 21ans, avec le tournoi nommé Blaise Soglo. C’est un tournoi inter régional qui regroupe les équipes qui surveillent souvent le championnat des tennis de table. A ce niveau, le bureau fédéral a l’intention de faire chapeauter cette compétition par l’intense internationale, l’ITTF.
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