Bousculade meurtrière au stade de l’amitié de Cotonou : Un an après, que retenir ? L’enquête diligentée avortée ?

Plus d’un an désormais, le 17 juin 2023, la rencontre entre le Bénin et le Sénégal, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2023, a été marquée par une tragédie. Une bousculade survenue avant le coup d’envoi au stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou de Cotonou a causé la mort d’au moins deux supporters et a blessé de nombreux autres. Cet événement tragique a jeté une ombre sur le bon résultat obtenu par les Guépards ce jour-là. Les autorités avaient entamé une enquête pour faire la lumière sur la situation. Mais jusque-là, les résultats de ladite enquête n’ont pas été communiqués publiquement. Le public béninois se pose plusieurs questions, et veut certainement avoir des réponses.

En effet, face à cette tragédie, les autorités béninoises ont réagi promptement. Une commission d’enquête administrative composée de cinq membres a été mise en place pour faire la lumière sur les événements. Cette commission, présidée par Jean-Marc Adjovi-Bocco, ancien capitaine de la sélection nationale, et comprenant Julien Minavoa, président du Cnos Ben, Martin Assogba, président de l’Ong Alcrer, Spéro Gouchola et Bienvenue Alladassi, avait pour mission de déterminer les circonstances exactes de l’incident et d’évaluer les mesures de sécurité mises en place.

Enquête en suspens

Cependant, un an après l’incident, l’enquête semble être au point mort. Aucune information officielle n’a été communiquée au public depuis plusieurs mois, Une situation qui laisse les familles des victimes et le public béninois dans l’attente de réponses. Les attentes sont grandes, et les citoyens veulent comprendre ce qui s’est passé ce jour-là et s’assurer que de telles tragédies ne se reproduisent pas.

La situation actuelle laisse beaucoup de questions sans réponses. Pourquoi l’enquête n’a-t-elle pas abouti ? Où en est-on ? Quelles étaient les conclusions préliminaires, le cas échéant ? Les mesures de sécurité ont-elles été insuffisantes ? Le public mérite des réponses claires et une transparence totale de la part des autorités compétentes. Nous y reviendrons !