AVANT DE VOUS PRONONCER SUR LES AFFAIRES DU FOOTBALL CAMEROUNAIS, VOICI CE QU’IL FAUT SAVOIR.
Par Hervé MENOM
1. La plupart des personnes qui interviennent sur le sujet FOOTBALL et écument plateaux de radio et de télé depuis le début de la crise à la FECAFOOT, ne sont ni lucides, ni impartiales dans leurs analyses.
2. Les pro Eto’o vont absolument essayer de vous faire croire que tout ce que fait Samuel Eto’o est correct. Ils vont user meme de menaces et d’intimidations, ce qui fait que l’administration-Eto’o, a la réputation aujourd’hui d’être une administration violente et dictatoriale là où elle était sensée incarner l’espoir, la confiance et le renouveau. La faute à cette équipe de “louangeurs” et de “thuriféraires” d’Eto’o qui n’a pas encore réussi à convaincre son champion qu’adopter une autre ligne de conduite, différente de celle qu’on lui connaissait quand il était sur les terrains de football, est capitale!
Mais faut-il vraiment être sévère avec ces Pro-Eto’o que j’appellerai “les faux soutiens d’Eto’o” ? Non! Car la plupart ne comprend rien à l’industrie du football moderne. Ses codes et ses techniques leur sont totalement étranges raison pour laquelle ils ont réduit Samuel Eto’o icône interplanétaire à un duel avec les gens… Njalla Quan, Guibai Gatama, Abdouraman et consorts..Non pas que ces acteurs du football ne sont pas représentatifs mais comment entretenir une opposition entre eux et Samuel Eto’o?
Eto’o représente le guide éclairé, reconnu par la quasi totalité des acteurs du milieu sportif. Malheureusement, Eto’o en est aujourd’hui à “bagarrer” avec les sportifs camerounais là où les vrais combats contre la mafia de la FIFA et de la CAF l’attendent.
Toujours à court d’arguments, *”les faux soutiens de Samuel Eto’o”* ont adopté comme “stratégie” de surfer sur l’inimitié qui existe entre le peuple et les dirigeants de ce pays. Le peuple qui décrit la malgouvernance et la gabegie a en effet trouvé en Eto’o, son sauveur. Son Zorro!
Pas étonnant de voir “les faux soutiens du 9″ y trouver un élément de communication : <<On déteste Eto’o parce qu’il est venu mettre fin aux magouille>>!
“L’argument de communication” a surabondamment été utilisé à tel point qu’il est en train de considérablement s’effriter surtout après les récentes décisions du TAS qui renvoient l’administration-Eto’o revoir sa copie, un an et demi après son arrivée! Un véritable camouflet qui salit Eto’o et son équipe qui, il faut l’avouer, se sont montrés trop arrogants depuis leur prise de fonction en décembre 2021.
Comme quelqu’un a dit : << À l’arrogance d’une personne répondra toujours le mépris d’une autre>>!
3. Les anti-Eto’o : Le sentiment anti Eto’o n’est pas nouveau dans le football camerounais. Certains l’ont (ce sentiment), car ils ont toujours eu du mal à supporter la gloire de l’ancien garçon de Nkongmondo et de Mvog Ada (quartiers populeux de Yaounde et de Douala), d’autres c’est à la suite des nombreuses exactions de Samuel Eto’o.
Comment reconnaître les anti-Eto’o dans le contexte de crise actuelle ?
– Ils sont tout aussi violents et excessifs dans leurs propos que les “faux soutiens d’Eto’o”.
– Ils ne reconnaissent aucune avancée à la Fecafoot. Pour eux, rien n’a jamais marché à la Fecafoot. Eto’o s’est trompé sur toute la ligne même en ce qui concerne le renouvellement du personnel de la Fecafoot qui était pourtant devenu une nécessité pour ne prendre que le simple poste de Directeur Technique National.
– Leurs propos ne tournent que sur la personne d’Eto’o. Comme s’ils reprochaient à Eto’o d’être ETO’O. En fait les Anti-Eto’o n’ont pas d’arguments et terminent donc systématiquement leurs propos par des formules du genre : <<C’est fini, Eto’o ne peut plus>>; << On vous avait dit depuis qu’il n’y arriverait pas>>; <<Il a échoué dans tout ce qu’il a entrepris>>; <<Il n y’a plus de Président a la Fecafoot>>.
– Ils ne parlent, à longueur de journée, que des recentes décisions du TAS. Pour eux, la terre a arrêté de tourner.
NB : Plusieurs Président de clubs peuvent être cités dans cette rubrique. Des gens à problème!
– Ils ont fait de la vacance au poste de Président de la Fecafoot un slogan de campagne. C’est à se demander si leurs contestations ont pour fondement, l’évolution réelle du football camerounais ou le départ systématique d’Eto’o. Franchement!
– Sur les plateaux, ils sont en mission. Ils sont agités et ne laissent ni les autres parler ni les présentateurs d’émissions faire correctement leur travail. Ils veulent absolument montrer et démontrer qu’Eto’o est un incapable. Et qu’ils l’ont fait tomber, lui, l’ancien champion de football! Leur attitude pue la haine et la revanche qu’ils ont tant voulu prendre sur la vie. Shame!
CONCLUSION
Faisons donc attention à toutes les personnes qui passent dans les médias pour commenter l’actualité à la fecafoot ces jours-ci.
Deux personnes cependant, ont rehaussé le débat sur la question FOOTBALL, le weekend dernier. Il s’agit de Daniel MONGUE NYAMSI et de Parfait SIKI invités de l’émission CLUB D’ÉLITES sur VISION 4 TÉLÉVISION, émission qui a, au passage, battu le record d’audience. Bravo a la chaîne et à BRUNO BIDJANG, le modérateur.
Le premier cité est un vrai soutien D’Eto’o et il l’a démontré par ses arguments et le respect qu’il avait pour les points de vue des autres (d’ailleurs une sommité comme Eto’o devrait tout le temps être défendu par de tels calibres intellectuels);
Le second cité peut être considéré à juste titre comme un adversaire D’Eto’o. Récemment sorti de prison pour des affaires que l’actuel exécutif de la Fecafoot lui reproche, Parfait SIKI avait toutes les raisons de se montrer revanchard, hargneux et avec la volonté de donner des coups en dessous de la ceinture. Mais non! Le journaliste a gardé son bon sens et pour son comeback dans les médias, c’est lui qui a cloué au pilori, les représentants du camp d’en face avec des arguments qu’ils ont eu du mal à contester. Comme quoi, ce ne sont pas les gens qui parlent tous les jours à la télé et à la radio qui sont pertinents!
Quand on a donc écouté ces deux personnes, on a senti que les deux camps qui s’opposent dans le football camerounais actuellement, peuvent, s’ils veulent, faire avancer le débat. Ça passera par de l’humilité, l’acceptation de l’autre, la médiation continue et non le désir de faire primer absolument son opinion.
Hervé MENOM
Journaliste d’impact
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