Le Ghana, quatre fois champion d’Afrique, est en difficulté dans les qualifications pour la CAN 2025. Actuellement troisième du groupe F avec deux points, une différence de -3 et un seul but marqué en quatre matchs, les Black Stars se retrouvent à cinq points de la deuxième place qualificative, occupée par le Soudan. Pour espérer se qualifier pour la phase finale au Maroc, ils doivent impérativement remporter leurs deux derniers matchs, face à l’Angola (leader invaincu et déjà qualifié) et au Niger (dernier du groupe). De plus, ils doivent espérer que le Soudan perde ses deux prochains matchs.
Une vague de blessures complique la tâche
Le défi est d’autant plus difficile que le Ghana doit composer avec une série de forfaits de dernière minute. Huit joueurs clés manqueront à l’appel, dont Inaki Williams (Athletic Bilbao), Alexander Djiku (Fenerbahçe), et Ibrahim Osman (Feyenoord), tous blessés aux ischio-jambiers. Jonas Adjetey (Bâle), Tariq Lamptey (Brighton), et Jerome Opoku (Basaksehir) sont également absents, après des rechutes de blessures antérieures. Antoine Semenyo (Bournemouth) est touché au tendon rotulien, et Joseph Paintsil s’est retiré pour des raisons personnelles, selon la Fédération ghanéenne de football (GFA).
Pour pallier ces absences, le Ghana a appelé en renfort plusieurs joueurs, dont Osman Bukari (Austin FC), Ransford Yeboah Koningsdorffer (Hambourg SV), Forson Amankwah (Norwich City), Terry Yegbe (IF Elfsborg), Ebenezer Annan (OFK Beograd) et Kingsley Schindler (Samsunspor).
Face à l’ampleur des absences et la complexité de l’équation, la tâche s’annonce presque impossible pour les Black Stars, certains observateurs n’hésitant pas à qualifier ce défi de « miracle ivoirien », en référence à des qualifications arrachées de justesse par d’autres sélections dans le passé.
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