Les Jeux Olympiques, “Paris 2024” est désormais conjugué au passé, à l’issue de la cérémonie de clôture de le dimanche 11 août 2024. Comme un souvenir indélébile, cette cérémonie de clôture Olympique a été, selon les organisateurs, empreinte d’audace, de fraternité et d’émotion. En effet, au cœur du stade de France, les athlètes du monde entier ont représenté une dernière fois leurs pays, dans un incroyable moment de célébration et de partage. Les yeux rivés vers la flamme, l’émotion a été immense au moment de refermer le grand livre Olympique de Paris 2024.
13ème participation du Bénin aux jeux Olympiques
C’est sans aucun doute l’édition d’une transition qui donne envie d’entretenir les espoirs. Pour l’une des rares fois, le Bénin a fait les choses en grand lors des 33èmes Olympiades “Paris 2024”. Le mal dont souffre le sport béninois depuis des lustres relève aujourd’hui d’un passé lointain. Depuis avril 2016 qui marque l’avènement au pouvoir du président Patrice Talon, les choses se font mieux grâce à l’investissement financier consenti par le gouvernement béninois pour mettre les athlètes béninois dans les meilleures conditions lors des compétitions internationales.
C’est un engagement pris et qui se traduit en acte. La volonté politique tant réclamée pour accompagner le développement du sport est aujourd’hui une réalité effective au Bénin. Le gouvernement du président Patrice Talon ne lésine pas sur les moyens pour révéler le sport béninois au monde entier.
S’inspirant de ce qui se fait ailleurs, l’Exécutif béninois entend faire du sport, une véritable industrie. Dès lors, une ligne directive est tracée pour arriver à cette fin.
Déjà détenteur du record en matière de construction d’infrastructures sportives, le gouvernement s’offre une autre couronne en devenant l’un des rares régimes politiques à investir plus, dans la promotion et le développement du sport au Bénin, et ceci, à tous les niveaux. Cela, on n’a pas besoin d’aller consulter l’oracle de Delphes pour le savoir.
Les réalisations sont là et parlent d’elles-mêmes. La participation du Bénin aux 33èmes Olympiades de Paris confirme davantage les faits. De gros moyens financiers sont déployés pour donner une plus grande visibilité aux disciplines sportives au Bénin.
Des investissements porteurs de grands espoirs
Grâce à ces investissements colossaux, le Bénin répond présent à tous les rendez-vous sportifs internationaux. Aujourd’hui, le problème récurrent de moyens financiers ne se pose plus. En dehors des subventions annuelles devenues une tradition depuis des années, le gouvernement a pris la décision d’assurer le financement relatif à la participation des équipes nationales du Bénin aux compétitions sportives internationales.
D’un montant de 3.186.320.200 FCFA, cette grosse cagnotte financière doit servir à une bonne préparation des sélections nationales dans le cadre des compétitions internationales. C’est de cela qu’a bénéficié la délégation béninoise aux JO “Paris 2024”. Ce faisant, le gouvernement du Président Patrice Talon marque à nouveau sa disponibilité à accompagner le développement harmonieux ascendant du sport national.
À travers son soutien en mars dernier, 3 milliards 200 millions ont été débloqués pour la prise en charge de la préparation et la participation des équipes nationales aux championnats d’Afrique et championnats du monde. Au titre des subventions annuelles attribuées, le gouvernement a décidé de renouveler son engagement en octroyant aux fédérations sportives et aux clubs professionnels, une subvention d’un montant global de 4 milliards 655 millions de FCFA. Ce qui porte la prise en charge du gouvernement, pour l’année 2024, a un montant total d’environ 8 milliards de FCFA.
Une dynamique née depuis avril 2016
Depuis 2016, le Gouvernement s’est engagé à soutenir la pratique et le développement du sport au Bénin. La vision du Gouvernement du Président Patrice TALON, celle de faire du Bénin, une grande Nation sportive, consiste à réaliser d’importants investissements en vue de professionnaliser le sport béninois, former les sportifs et de permettre aux athlètes et tout l’écosystème de renouer durablement avec le chemin de la victoire.
De 2016 à 2024, le montant annuel alloué aux fédérations et clubs a enregistré une croissance exponentielle. Il passe de 79 millions 500 FCFA en 2016 à un montant de 4 milliards 655 millions pour l’année 2024.
Cette année, l’État béninois s’est engagé à soutenir activement les fédérations sportives ainsi que les clubs en mettant en place dans une démarche consensuelle, des critères spécifiques d’éligibilité et d’octroi des subventions.
L’ère de la structuration du sport national
Désormais, avant de bénéficier d’une subvention, les fédérations et clubs devront répondre à plusieurs critères de dynamisation et d’évaluation. Au nombre de ceux-ci : la qualité de l’encadrement technique, la qualité de la gestion administrative et le fonctionnement de la fédération, la qualité de la gestion financière, la qualité de la gestion stratégique, la qualité de la gestion des ressources humaines opérationnelle, le sponsoring, la capacité d’organisation des compétitions, la démocratisation de la pratique sportive, la performance sportive internationale au niveau des compétitions et type de compétition et le rayonnement international.
En vue d’assurer une pérennisation des ressources allouées aux fédérations, le ministre des sports, Benoît DATO, a annoncé la mise sur pied d’un mécanisme de suivi, d’évaluation et de contrôle de la gestion des finances publiques, la seule garantie d’un meilleur financement du sport par le secteur public.
C’est le moment de remercier le gouvernement béninois pour ses efforts louables. Jamais on n’a observé en sport une telle volonté politique dans notre pays. Le gouvernement béninois et son chef entrent définitivement dans l’histoire. Ils ont marqué la politique sportive au Bénin à travers des investissements colossaux. Ne pas le reconnaître, serait une mauvaise foi. “La balle est désormais dans votre camp, vous devez travailler pour un nouveau visage du Mouvement sportif national”, a lancé, comme un défi, le ministre Benoît Dato, lors de la cérémonie relative à l’annonce de la prise en charge intégrale des frais liés au déplacement et à la préparation des équipes nationales aux compétitions internationales.
Le CNOS-BEN assure la veille
C’est aussi le moment de saluer et de reconnaître le travail qui se fait au niveau du Comité national Olympique et sportif béninois (Cnos-Ben), à sa tête, Julien Minavoa et sa dynamique équipe, constamment sur tous les fronts, pour révéler le sport béninois.
À Paris, les athlètes béninois ont été mis dans les meilleures conditions. Pour cette nouvelle expérience concluante, le Bénin a présenté une très belle image en dehors des performances sur le terrain. Cela, c’est aussi un pari gagné et c’est à l’actif de la diplomatie béninoise toujours triomphante et portée par des hommes de qualité qui ont pleine conscience que la nation est au-dessus de tout. Cette bonne représentation du Bénin aux JO de Paris mérite d’être saluée. Et le président Julien Minavoa et toute son équipe doivent être fiers d’avoir relevé ce défi. La participation du Bénin aux JO a été une bonne chose, une nouvelle expérience édifiante pour se projeter dans le futur.
Les performances doivent suivre les investissements
L’heure du bilan a sonné. Après 13 participations aux jeux Olympiques, le Bénin est toujours à la quête d’une médaille. Malgré les gros efforts financiers fournis, c’est toujours le statu quo. Faut-il pour autant se décourager et déposer les armes ? Absolument pas ! Ce qui est déjà bien, c’est que aujourd’hui, le problème de financement est totalement réglé. Il revient aux sportifs de traduire dans les faits, cet investissement colossal des dirigeants, en se transcendant de telle sorte que le Bénin puisse entrer dans le gotha du sport africain. Ceci n’est pas impossible, quand on sait que le Bénin est un pays guerrier et qui aime affranchir les épreuves. L’expérience du haut niveau ne ment pas. Il s’agit ici des JO. Un rdv des champions du monde. Il suffit de jeter un coup d’œil sur le tableau des médailles pour comprendre qu’il n’y a seulement que quelques pays africains qui ont pu gagner des médailles. Ils ne sont pas nombreux. l’Afrique subsaharienne est quasi absente ! Oui, ucun pays francophone de l’Afrique subsaharienne n’était sur le podium de l’or. Il faut noter aussi la régression du grand Nigeria, autrefois collectionneur de médailles. C’est dire que le malaise est profond et collectif. Mais le Bénin peut surmonter les difficultés si on n’y met un peu plus le professionnalisme.
Définir de nouveaux paradigmes
On peut mieux faire si les fédérations sportives jouent réellement leurs rôles. C’est le moment de penser aussi au recyclage et à la formation périodique des encadreurs. Tellement les règles et les choses changent chaque fois que celui qui n’est pas branché est déconnecté. Donc il faut être constamment dans l’actualité, le présent, et se mettre au pas de la modernité. C’est le moment plus que jamais de poser les vrais diagnostics car le recul, les contre-performances des Africains ne sont pas seulement dûs aux politiques déficitaires en la matière mais surtout au déficit de l’esprit de compétition des Africains surtout francophones. Il y a un environnement social et psychologique général qui ne favorise pas la chose. C’est une question de vision du monde. Toutefois, nous croyons fermement que le jour où les gouvernants vont faire du sport, un secteur d’opportunités d’emploi (professionnalisation et bonne rémunération), les choses pourront commencer par changer. Il faut juste avoir le courage de tenter autre chose, prendre le risque de rompre avec le passé et de viser le futur avec foi.
Adieu “France 2024”, vive “Los Angeles 2028”!
CNOS-BEN, “PARIS 2024” Source extérieure
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