La deuxième édition du championnat africain de football scolaire se déroule avec éclat à Zanzibar, en Tanzanie. Le Bénin, après un début difficile contre la Guinée, a réussi à se qualifier pour les demi-finales. À la suite de cette qualification, le coach des béninois, Edmé Codjo, a partagé ses impressions lors d’une interview avec Roméo Aklozo. Découvrez sa réaction.
Interview avec le coach Edmé Codjo
Bonjour coach
Bonjour monsieur Aklozo
Nous sommes à la fin du premier tour où le Bénin a réussi une défaite, deux victoires, six points, six buts marqués, trois encaissés. Quel bilan peut-on faire de ce premier tour ?
Oui, d’abord, je dois présenter mes excuses à tous ceux qui m’ont assigné cette mission au peuple béninois. Ce qu’on apprend rapidement, ça ne prend pas beaucoup de racines. Donc, sur le premier match, il y avait beaucoup de tergiversation, de manque de confiance, de leçons pas parfaitement stabilisées dans leur tête. Mais c’est normal, ça fait partie de l’apprentissage. Et de justesse, la naïveté, les erreurs de dernières secondes, qui nous ont coûté cher contre la Guinée. Je n’avais pas souhaité personnellement rencontrer une grosse cylindrée au début, parce que je sais qu’il y a encore des choses à corriger, à parfaire. Mais le sort en a décidé autrement. On a eu la Guinée en face. Ça nous a servi de leçon, ça nous a amené à travailler tous les soirs sur les erreurs qu’on avait commises sur le terrain.
La suite des matchs a été plus positive avec des victoires contre la Libye et l’Afrique du Sud. Comment avez-vous réussi à redresser la situation ?
Ce qui nous a permis de rebondir aujourd’hui, c’est le travail et l’adaptation. Aujourd’hui, il fallait rencontrer la Libye, creuser l’écart. Il fallait dicter sa loi à l’Afrique du Sud. On avait quand même les moyens d’aller à deux ou à trois buts. Le match était très corsé, parce qu’ils avaient des références. Ils ont des références en Afrique. Et pour eux, le Bénin n’existe pas. Mais le Bénin existe, comme le dirait l’autre. Le Bénin révélé vient doucement, doucement. Mais sûrement, on ne va pas se prendre la tête. Nous devons continuer le travail que nous avons amorcé. Et au finish, un jour, le Bénin retrouvera le sourire.
Le prochain match sera contre le pays organisateur, la Tanzanie. Quelle est votre stratégie pour ce match ?
Nous comptons maintenant sur les leçons apprises à partir du premier match que nous avons perdu, pour affronter le pays organisateur. La moindre erreur pourrait nous coûter cher, on le sait. Parce que c’est le pays qui organise, et tout le monde est de leur côté. Après le travail théorique de ce soir, nous allons encore insister sur les repères, sur les phases de jeu, sur les principes de jeu à adopter dans l’animation offensive et dans l’organisation défensive. Face à un pays organisateur qui cherche à dominer, il faut savoir sortir de cette situation. J’espère qu’on aura des joueurs réceptifs, capables de capter l’information et de la transmettre sur le terrain.
Merci coach et bonne chance pour la suite.
Merci, merci pour vos prières. Merci de nous accompagner de loin. Et je pense que le reste, on croise les doigts pour le match de demain.
Affiches des demi-Finales
- Guinée vs Sénégal
- Tanzanie vs Bénin
Le Bénin espère continuer sur sa lancée et atteindre la finale de cette édition de la CAN scolaire.
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