Depuis son arrivée à la tête de la CAF, le président Patrice Motsepe multiplie les initiatives afin d’insuffler un nouveau dynamisme au football africain. Convaincu qu’un meilleur avenir du football africain passe par une relève de qualité, le patron du football en Afrique envisage par le biais de la confédération africaine de football d’introduire une compétition de football dans les écoles. C’est ainsi que le championnat panafricain interscolaire reçoit de gros soutiens.
L’homme a d’ailleurs annoncé les couleurs en affirmant : » Le meilleur investissement que nous puissions faire pour que le football africain soit autosuffisant et parmi les meilleurs au monde, c’est d’investir. Dans le football scolaire et dans les infrastructures de développement du football pour les garçons et les filles. C’est l’un des principaux champs d’intervention de mon mandat ».
Et déjà ce projet en gestation reçoit lentement et sûrement un écho favorable des associations membres de la CAF. Le tout premier soutien de cet important projet vient de l’Ufoa-B. Les dirigeants et les ministres représentant les sept pays à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Niger, le Nigeria et le Togo de cette zone se sont retrouvés au cours d’une réunion d’une importante capitale à Cotonou. Ceux-ci ont affirmé leur soutien total au programme.
Le championnat panafricain interscolaire, qu’est-ce que c’est ?
C’est une compétition qui est en train d’être projetée par la faîtière du football africain. Ce sera un tournoi continental de football ouvert aux élèves des deux sexes. L’objectif est d’utiliser le football pour promouvoir la croissance et le développement et former de futurs leaders. Alors que nos écoles préparent nos futurs dirigeants, un tournoi à l’échelle du continent permettra d’inculquer dans le cœur et leur esprit, les valeurs du football telles que le respect, la discipline, le travail d’équipe et le fair-play, a expliqué Véron Mosengo-Omba, secrétaire général de la CAF.
Pourquoi un championnat panafricain interscolaire ?
Le football étant un incroyable catalyseur de changement, il, non seulement, unit le monde, mais peut également éduquer, inspirer et mobilier nos jeunes afin qu’ils surmontent leurs grands défis et deviennent des agents du changement dans leurs communautés. Pour le patron du secrétariat général de la CAF, le football ne développe pas seulement la santé physique de l’enfant, mais favorise un bien-être mental et social indispensable à son épanouissement. Et de finir par ceci : « Nous espérons également qu’un tournoi de football panafricain encouragera l’amitié panafricaine et éloignera les enfants des zones sombres de la société comme la criminalité et la drogue ».
Quid du déroulement de la compétition ?
L’année 2022 marquera le début de ce championnat courant mars. Un processus d’appel à candidature sera lancée pour déterminer le pays hôte de la phase finale. C’est ce que le secrétaire général de la CAF, Véron Mosengo-Omba explique : « Nous organiserons une procédure d’appel à candidature et déterminerons le pays hôte comme nous le faisons pour ces tournois ».
La dite compétition se déroulera en trois étapes. D’abord la première qui se tiendra en juin et août 2022, sera un championnat national de football scolaire. Chaque association membre de la CAF, sera appelée à organiser une compétition nationale avec ses équipes de football scolaire.
En suite, la deuxième, qui regroupera les finalistes des tournois nationaux dans un championnat zonal, organisé par chaque zone de la CAF, se jouera entre septembre et décembre 2022. Enfin, l’ultime étape dont le coup d’envoi sera donné en mars 2023, réunira les finalistes des championnats zonaux à raison de deux équipes scolaires (garçons et filles) pour le championnat panafricain interscolaire proprement dit.
En attendant que l’introduction de cette initiative dans les compétitions de la CAF, le secrétaire général s’impatiente déjà. « Nous sommes impatients de réunir nos jeunes leaders africains à travers le championnat panafricain interscolaire » s’est fièrement déclaré Véron Mosengo-Omba.
La jeunesse africaine n’attend qu’une chose, la concrétisation de cet ambitieux projet.
Roger Abraham Adjovi pour Méga Sports