Noélie Yarigo, l’une des figures emblématiques de l’athlétisme béninois, a récemment marqué les esprits avec sa qualification pour le championnat du monde de Tokyo 2025. Après une finale olympique manquée, l’athlète de 800 mètres a retrouvé son élan en réalisant un chrono impressionnant de 1’58″94 au meeting international de Rovereto. Ce résultat lui a permis de décrocher son ticket pour la prestigieuse compétition mondiale. Dans cet entretien exclusif accordé à Méga Sports, Noélie Yarigo revient sur son nouvel accomplissement, sa résilience après les JO de Paris 2024, ainsi que sur ses aspirations pour l’avenir.
Entretien de Noélie Yarigo avec le journaliste Evrard Fulgérale
Noélie Yarigo continue de repousser les limites. Félicitations pour votre qualification au championnat du monde de Tokyo 2025 ! Comment avez-vous vécu ce moment où vous avez réalisé un temps de 1’58″94 au meeting de Rovereto ?
Aujourd’hui, je suis fière d’avoir décroché les minima directs pour le championnat du monde de 2025. Après mon élimination en demi-finale des jeux olympiques, j’ai décidé de continuer ma saison comme prévu. Je savais que j’en avais encore sous les pieds. Car, je sais, le travail que j’ai fait avec mon coach le jour de ma demi-finale était juste, contrairement à ce qui se disait sous la toile.
Qu’est-ce que cette qualification signifie pour vous, surtout après votre participation aux jeux olympiques où l’ensemble des béninois croyait fortement à ce que vous accédiez à votre première finale olympique ?
Mon objectif en arrivant aux jeux olympiques de Paris était de tout donné pour accéder à cette finale historique. Mais, malheureusement, les choses ne sont pas passées comme prévu, c’est aussi ça le sport de haut niveau, les haut et les bas. Je suis maintenant qualifiée pour le championnat du monde de 2025, cela vient prouver justement que je suis encore dans le game malgré les critiques de tous les jours (elle est trop vieille).
Comment restez-vous motivée après les hauts et les bas de cette saison ?
Alors moi, je pense que les échecs font partie intégrante de notre vie de tous les jours et il faut juste positiver et repartir au charbon. Un jour toutes les planètes s’aligneront pour moi. Moi, je n’ai pas de limite et tant que j’aurais la force de continuer, rien ne m’arrêtera. Je viens de loin et un enfant de pauvre n’abandonne jamais
Vous devenez de plus en plus une source d’inspiration pour de nombreux athlètes. Quel message souhaitez-vous leur transmettre ?
Pour la jeunesse qui me suivent, j’aimerais leur dire de croire en leur rêve, de rester disciplinée et surtout travailler même quand rien ne va et ne jamais abandonner. Paris ne s’est pas construit en un jour.
Quels sont vos principaux défis à venir jusqu’au championnat du monde de Tokyo 2025 ? Et comment voyez-vous carrière après Tokyo 2025 ? Envisagez-vous de continuer à concourir ou avez-vous d’autres projets en tête ?
Pour l’instant, je ne veux pas me projeter sur le futur. Je veux vivre au jour le jour et voir ce que l’avenir me réserve même si j’ai beaucoup de projets que je ne souhaite pas dévoiler pour l’instant.
Y a-t-il un message particulier que vous aimeriez adresser à vos fans et à ceux qui vous soutiennent au Bénin et ailleurs ?
À mes fans, j’aimerais vous dire du fond de mon cœur merci pour votre soutien inconditionnel, je donnerai toujours tout pour vous rendre encore fière de moi Que Dieu vous bénisse”.
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