Véron Mosengo-Omba, un handicap pour Patrice Motsepe !
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Véron Mosengo-Omba, un handicap pour Patrice Motsepe !

Le second rapport contre Véron Mosengo-Omba ne fait que confirmer ce que beaucoup d’observateurs avisés de la scène footballistique africaine soupçonnaient déjà : le secrétaire général de la CAF est un véritable fléau pour l’institution. Mais ce qui est encore plus choquant et assourdissant, c’est le soutien indéfectible que lui accorde Patrice Motsepe, le président de la CAF. Ce soutien aveugle dépasse l’entendement et pose de sérieuses questions sur l’intégrité et la crédibilité de la gouvernance actuelle de la CAF.

En effet, Patrice Motsepe a tenté de calmer la tempête en demandant à son comité d’audit et de gouvernance d’enquêter sur les allégations de violation de ses règlements internes de gouvernance et d’audit au sein du Secrétariat de la CAF. Dans le même temps, des arrangements se dessinent pour imposer Me Dieudonné Happi à la tête de la Commission de gouvernance. Actuellement vice-président de la Commission de gouvernance de l’institution, Me Dieudonné Happi est un proche de Veron Mosengo-Omba. C’est une farce grotesque qui insulte l’intelligence des amoureux du football africain. Son amitié avec Mosengo-Omba met en péril toute forme de justice ou d’impartialité dans les rapports attendus sur ce dossier qui fait honte.

Un peu plus loin, l’alliance entre Motsepe et Mosengo-Omba ne relève pas seulement du copinage. Elle est un véritable boulet attaché au pied du président de la CAF. Comment Motsepe peut-il espérer être réélu avec une telle figure controversée à ses côtés ? Chaque jour que Mosengo-Omba reste en poste est un jour où la crédibilité de Motsepe s’effrite un peu plus. Son soutien à un personnage aussi toxique pour la CAF pourrait bien être le coup de grâce pour ses ambitions futures.

La CAF est au bord de l’implosion, et la faute en incombe directement à ses dirigeants actuels. En choisissant de protéger Véron Mosengo-Omba et de faire des arrangements, Patrice Motsepe compromet non seulement l’intégrité de la CAF, mais aussi l’avenir du football africain. Les fédérations africaines, tout comme les sponsors et les partenaires, doivent s’interroger sur la direction dans laquelle cette organisation dérive sous une telle gouvernance. Si rien ne change, l’histoire ne retiendra pas Motsepe comme un réformateur, mais comme un président qui a échoué à ne pas maintenir la CAF sur la bonne voie. Il est grand temps que Patrice Motsepe fasse un choix : sauver son ami ou sauver la CAF. À ce rythme, il risque de tout perdre, y compris sa propre crédibilité.

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